Dans un message publié sur Truth Social, le président américain a affirmé que les forces américaines frappaient « très fort » les bastions de l’EI. Peu après, le Pentagone a confirmé le lancement d’une opération qualifiée de « massive », visant à détruire les combattants, les infrastructures et les arsenaux du groupe terroriste.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au moins cinq membres de l’État islamique ont été tués lors des frappes. Parmi eux figurerait le chef d’une cellule spécialisée dans l’utilisation de drones, éliminé dans la province orientale de Deir ez-Zor. L’ONG précise que ces frappes constituent une réponse directe à l’attaque du 13 décembre, attribuée à l’EI, qui avait visé des forces américaines déployées en Syrie.
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) indique que plus de 70 cibles ont été frappées dans plusieurs régions du centre de la Syrie. L’opération, débutée à 16 heures (heure de Washington), a mobilisé d’importants moyens militaires : avions de chasse F-15, avions d’attaque A-10, hélicoptères Apache, lance-roquettes HIMARS, ainsi qu’un appui aérien jordanien. Plus de 100 munitions de précision ont été utilisées.
Les frappes ont notamment visé la région de Palmyre, théâtre de l’attaque meurtrière du 13 décembre, mais aussi des zones désertiques autour de Raqqa et de Deir ez-Zor, où des cellules dormantes de l’EI demeurent actives.
Dans un communiqué publié sur le réseau X, le ministère syrien des Affaires étrangères a réaffirmé son engagement à combattre l’État islamique et à empêcher toute implantation durable du groupe sur le territoire syrien, sans mentionner explicitement les frappes américaines.
Le Centcom précise par ailleurs que, depuis l’attaque contre ses troupes, les États-Unis et leurs alliés ont mené dix opérations en Syrie et en Irak, ayant conduit à la mort ou à l’arrestation de 23 combattants jihadistes.
Ces nouvelles frappes soulignent que, malgré la chute territoriale de son « califat », l’État islamique reste une menace active dans le désert syrien, où environ 1 000 soldats américains sont toujours déployés.

