Les informations terrifiantes se multiplient sur des exactions massives à El-Fasher, la capitale du Darfour tombée dimanche 26 octobre aux mains des milices FSR du général Hemedti. « Les massacres continuent », selon des images satellites analysées par le laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est dite « consternée par les informations faisant état du meurtre de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Fasher ». Dans une vidéo diffusée mercredi sur les réseaux sociaux, le général Hemedti a reconnu qu'il y avait eu des abus de la part de ses troupes.
En uniforme, le général s’exprime depuis un lieu inconnu, précise notre correspondante à Nairobi, Gaëlle Laleix. « J’ai pu observer des violations à El-Fasher », reconnaît le commandant des FSR, qui annonce la création immédiate d’un comité d’enquête. « Les équipes sont déjà arrivées sur place et ont commencé le travail », poursuit-il, promettant que chaque soldat coupable d’exactions sera arrêté et jugé publiquement. Le général Hemedti annonce également la libération imminente de « tous les citoyens détenus illégalement » et promet que la liberté de circulation reste garantie.
Jeudi soir, le secrétaire général des Nations unies Antonio Gutierres a « exhorté l’armée et les Forces de soutien rapide à s’engager rapidement vers une solution négociée », dans un message posté sur son compte X. Dans sa vidéo, le général Hemedti l’assure, la prise d’El-Fasher est selon lui un pas de plus vers l’unité soudanaise. Il rejette toute discussion qui évoquerait une partition du pays.
Plus de 2 000 morts dès les deux premiers jours
Dans un rapport, Human Rights Watch (HRW) alerte sur la situation des civils à El-Fasher et au camp de réfugiés de Tawila. Les civils qui fuient El-Fasher « subissent des mauvais et des graves traitements sur le chemin, dont des viols, des pillages et des meurtres », affirme un communiqué de l'organisation humanitaire, en écho à de multiples rapports documentés. « Si le monde n'agit pas en urgence, les civils risquent d'endurer des crimes plus haineux », avertit HRW.
De leur côté, le réseau des médecins du Soudan, dont les membres ont été enlevés ou tués à El-Fasher, tout comme au Kordofan du Nord, continue d'alerter sur la situation des civils. « Le bilan a dépassé les 2 000 morts dès les deux premiers jours d'entrée des FSR à El-Fasher. Parmi les victimes, on compte plus de 400 personnes, des malades et des blessés tués à l'hôpital saoudien, et plus d'une centaine d'autres dans des centres locaux transformés en centres médicaux de fortune après la destruction et la mise hors service des hôpitaux », explique Tasneem al Amin, du réseau des médecins.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est dite « consternée par les informations faisant état du meurtre de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Fasher ». Dans une vidéo diffusée mercredi sur les réseaux sociaux, le général Hemedti a reconnu qu'il y avait eu des abus de la part de ses troupes.
En uniforme, le général s’exprime depuis un lieu inconnu, précise notre correspondante à Nairobi, Gaëlle Laleix. « J’ai pu observer des violations à El-Fasher », reconnaît le commandant des FSR, qui annonce la création immédiate d’un comité d’enquête. « Les équipes sont déjà arrivées sur place et ont commencé le travail », poursuit-il, promettant que chaque soldat coupable d’exactions sera arrêté et jugé publiquement. Le général Hemedti annonce également la libération imminente de « tous les citoyens détenus illégalement » et promet que la liberté de circulation reste garantie.
Jeudi soir, le secrétaire général des Nations unies Antonio Gutierres a « exhorté l’armée et les Forces de soutien rapide à s’engager rapidement vers une solution négociée », dans un message posté sur son compte X. Dans sa vidéo, le général Hemedti l’assure, la prise d’El-Fasher est selon lui un pas de plus vers l’unité soudanaise. Il rejette toute discussion qui évoquerait une partition du pays.
Plus de 2 000 morts dès les deux premiers jours
Dans un rapport, Human Rights Watch (HRW) alerte sur la situation des civils à El-Fasher et au camp de réfugiés de Tawila. Les civils qui fuient El-Fasher « subissent des mauvais et des graves traitements sur le chemin, dont des viols, des pillages et des meurtres », affirme un communiqué de l'organisation humanitaire, en écho à de multiples rapports documentés. « Si le monde n'agit pas en urgence, les civils risquent d'endurer des crimes plus haineux », avertit HRW.
De leur côté, le réseau des médecins du Soudan, dont les membres ont été enlevés ou tués à El-Fasher, tout comme au Kordofan du Nord, continue d'alerter sur la situation des civils. « Le bilan a dépassé les 2 000 morts dès les deux premiers jours d'entrée des FSR à El-Fasher. Parmi les victimes, on compte plus de 400 personnes, des malades et des blessés tués à l'hôpital saoudien, et plus d'une centaine d'autres dans des centres locaux transformés en centres médicaux de fortune après la destruction et la mise hors service des hôpitaux », explique Tasneem al Amin, du réseau des médecins.

