Les résultats provisoires du baccalauréat 2025, publiés ce lundi 14 juillet par l’Office du bac, affichent un taux de réussite préoccupant : seuls 42,85 % des candidats ont obtenu leur diplôme. Cela signifie que plus de la moitié des 166 439 élèves inscrits ont échoué, avec seulement 69 474 admis, dont 8 079 mentions.

Le premier tour a été particulièrement sévère, avec seulement 33 751 admis d’office, soit un taux de réussite avoisinant les 20 %. Ces chiffres confirment un recul par rapport aux années précédentes : 48,71 % de réussite en 2024 et 51,54 % en 2023.

Les statistiques mettent également en évidence une large domination des séries littéraires : 137 080 candidats contre seulement 26 632 issus des filières scientifiques et techniques.

Les filles continuent de surpasser les garçons dans presque toutes les catégories. Pour la mention "Assez Bien", on dénombre 3 582 filles contre 3 077 garçons ; en "Bien", 660 filles devancent 621 garçons. Seule la mention "Très Bien" fait exception, avec 76 garçons contre 63 filles.

Malgré une année scolaire sans grève ni perturbation majeure, les résultats demeurent décevants. Une situation qui remet en question les causes souvent avancées pour justifier l’échec scolaire. Abdoulaye Ndoye, ancien secrétaire général du Cusems, souligne à ce propos : « Les grèves sont souvent accusées à tort. Il n’existe aucune étude scientifique pour expliquer les résultats au bac », a-t-il affirmé jeudi dernier lors d’un atelier de la Cosydep sur l’intelligence artificielle et l’éducation.

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