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Société sur Thies info
Un accident mortel s’est produit ce vendredi 19 décembre au marché Ockass, dans la commune de Touba, lors de travaux d’installation électrique. Le drame a coûté la vie à un jeune homme âgé de 25 ans.
Informé de la situation, le commissariat spécial de Touba a immédiatement dépêché ses agents sur les lieux afin d’effectuer les premières constatations. Les policiers ont identifié le véhicule impliqué dans l’accident ainsi que son conducteur, H. Thiané.
D’après les éléments recueillis sur place, le conducteur, employé de la société Global Ingénierie, sous-traitante de la SENELEC, procédait à une manœuvre technique dans le cadre de la mise en place d’un poteau électrique. Au cours de l’opération, la structure se serait accrochée à des câbles déjà en place.
En tentant de dégager le poteau, l’ouvrier aurait perdu le contrôle de celui-ci. La structure s’est alors brutalement affaissée et a mortellement heurté un homme qui venait de sortir d’une habitation voisine, selon des sources concordantes.
La victime, identifiée comme A. Guèye, 25 ans, n’a pas survécu à ses blessures. Les sapeurs-pompiers, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès.
La dépouille a été transférée à la morgue du Centre hospitalier Matlaboul Fawzaïni de Touba. Une réquisition médicale a été délivrée afin de déterminer les causes exactes de la mort.
Une enquête a été ouverte par les services de police pour établir les responsabilités et élucider les circonstances précises de ce drame survenu en plein centre urbain.
Le tribunal des flagrants délits de Thiès a rendu son verdict dans une affaire d’escroquerie présumée impliquant un jeune vétérinaire, M. Ba. Initialement poursuivi pour escroquerie, il a finalement été reconnu coupable d’abus de confiance et condamné à six mois de prison ferme, assortis du paiement de 13 millions de francs CFA de dommages et intérêts à la partie civile.
Après avoir encaissé l’argent, le prévenu a affirmé devoir commander les bœufs en France, évoquant la collaboration d’une association d’importateurs présidée par son oncle. Toutefois, aucune preuve concrète de cette commande n’a été produite au dossier.
Selon l’accusation, au lieu de respecter son engagement, M. Ba se serait rendu en vacances au Maroc, où il aurait dépensé l’intégralité de la somme avant de rentrer au Sénégal.
À la barre, le vétérinaire n’a pas nié avoir reçu l’argent, mais a expliqué avoir été confronté à une rupture de commandes, ce qui l’aurait poussé à utiliser les fonds à d’autres fins, en attendant une reprise des importations.
Des explications jugées peu crédibles par l’avocat de la partie civile, qui a dénoncé une manœuvre frauduleuse et réclamé 15 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Le procureur de la République, quant à lui, a exprimé de sérieux doutes sur la bonne foi du prévenu, estimant qu’aucune commande n’avait réellement été effectuée. Il avait requis un an de prison ferme.
Après délibération, le tribunal a requalifié les faits d’escroquerie en abus de confiance, reconnu M. Ba coupable et prononcé une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une condamnation pécuniaire de 13 millions de francs CFA au profit de la victime.
La légion de gendarmerie de Dakar, dirigée par le colonel Malick Faye, a porté un coup dur au banditisme dans la banlieue dakaroise. Une opération menée dans la forêt de Keur Massar a permis l’arrestation de 15 individus suspectés d’agressions à l’arme blanche et au gaz neutralisant.
Les interpellations ont eu lieu le 18 décembre, dans le cadre d’une enquête ouverte suite à plusieurs plaintes pour vols et agressions. Ces suspects, souvent organisés en petits groupes de deux à trois personnes, étaient sans domicile fixe et guettaient de potentielles victimes dans la forêt et ses alentours.
Identité des personnes interpellées :
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D. B., 1986, commerçant
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A. K. M., 2006, charretier
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L. S., 2004, chauffeur
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A. D., 1997, tailleur
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A. B. N., 1998, chauffeur
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S. S., 1987, chauffeur
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O. S., 1986, coffreur
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I. S., 2002, charretier
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M. C., 2006, marchand ambulant
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B. S., 2008, soudeur
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M. P., 1997, maçon
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I. B., 2000, maçon
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O. S., 2005, marchand ambulant
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D. F., 2003, conducteur de moto
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B. S., 2004, marchand ambulant
Ces 15 présumés agresseurs ont été présentés au procureur Saliou Dicko, chef du parquet de Pikine-Guédiawaye, le 19 décembre. Ils sont poursuivis pour vols multiples, violences et voies de fait, ainsi que vagabondage.
Cette opération illustre l’engagement de la gendarmerie de Dakar pour sécuriser les habitants de la capitale et de ses environs, face à la recrudescence des agressions et des actes de banditisme. Le colonel Malick Faye et son équipe promettent de continuer la surveillance et les interventions ciblées afin de réduire les risques dans les zones sensibles.
Un nouveau tournant intervient dans l’affaire du double meurtre du danseur Aziz Dabala et de son protégé, le jeune Waly. Le chanteur Tarba Mbaye est actuellement entre les mains des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).
Sur ordre du procureur de Pikine-Guédiawaye, Tarba Mbaye a été interpellé hier à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire. Conduit à la DIC, il est en cours d’audition dans le cadre de l’enquête.
Le chanteur a été cité par l’un des présumés meurtriers, Mamadou Lamine Diaw, qui l’aurait impliqué dans cette affaire. Cependant, assisté par Me Alioune Badara Fall, Tarba Mbaye conteste toute implication et affirme ne pas connaître son accusateur.
À ce stade, aucune mesure judiciaire n’a encore été prise à l’encontre de l’artiste. Les investigations se poursuivent afin de déterminer avec précision le rôle éventuel de Tarba Mbaye dans cette affaire qui a profondément choqué la scène artistique et le public sénégalais.
Les enquêteurs de la DIC restent mobilisés et promettent de communiquer les suites de l’affaire dans les prochains jours, alors que l’opinion publique suit cette affaire avec une grande attention.
Le tribunal des flagrants délits de Thiès a examiné, ce vendredi 19 décembre, une affaire d’escroquerie foncière impliquant le courtier I. Thioye. Il est poursuivi pour avoir vendu à un acquéreur, M. Sankaré, une parcelle de terrain qui appartenait en réalité à un tiers, M. Coly.
Les faits remontent au moment où M. Sankaré, à la recherche d’un terrain à usage d’habitation, sollicite les services du courtier. I. Thioye lui propose alors une parcelle située à Thiès, au prix de 4 500 000 FCFA. Séduit par l’offre, l’acheteur conclut la transaction et reçoit une attestation de vente censée lui permettre d’engager les démarches administratives pour l’obtention d’un bail.
Mais le rêve immobilier tourne rapidement au cauchemar. Alors que M. Sankaré avait déjà entamé les travaux de construction, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS) intervient et ordonne l’arrêt immédiat du chantier, invoquant un litige foncier. Il apparaît alors que le terrain ne lui appartient pas légalement.
Tentant d’obtenir des explications, l’acquéreur cherche à joindre le courtier, en vain. I. Thioye devient injoignable. Face à cette situation, M. Sankaré dépose une plainte pour escroquerie, ce qui conduit à l’arrestation du mis en cause et à son placement sous mandat de dépôt.
À la barre, lors de l’audience de ce vendredi, I. Thioye reconnaît les faits. Pour sa défense, il affirme avoir agi pour le compte d’une coopérative présidée par un certain M. Kaïré. Il soutient avoir reversé la totalité des 4 500 000 FCFA à ce dernier, ne conservant qu’une commission de 300 000 FCFA en tant qu’intermédiaire.
La partie civile, quant à elle, campe sur sa position et réclame le remboursement intégral de la somme versée lors de cette transaction frauduleuse.
De son côté, le Procureur de la République s’est montré sceptique quant à l’existence réelle de la coopérative évoquée par le prévenu. Le ministère public estime que la responsabilité pénale de I. Thioye est pleinement engagée, d’autant plus qu’il est l’unique signataire de l’attestation de vente remise à la victime. En conséquence, le parquet a requis une peine de deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict sera rendu à une date ultérieure.
Poursuivis pour agression, violences et voies de fait, Charles et Pierre ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Thiès. Ils sont accusés d’avoir agressé, de nuit, le vieux B. Mbaye et le jeune A. Dièye à Mboro, dans le but de leur dérober leurs téléphones portables.
À la barre, B. Mbaye a relaté une scène de violence extrême. Selon lui, les mis en cause l’auraient intercepté alors qu’il rentrait chez lui, armés de machettes. Tentant de résister, il aurait été violemment attaqué à l’arme blanche. Se constituant partie civile, la victime a réclamé un million de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour les préjudices subis.
De son côté, A. Dièye a expliqué qu’il n’a pas été blessé, affirmant avoir remis son iPhone 13 sans opposer de résistance, par crainte pour sa vie. Un geste qui, selon lui, lui aurait permis d’éviter le pire.
Face à ces accusations, les deux prévenus ont nié les faits. Charles a reconnu sa présence sur les lieux, mais a soutenu n’avoir agressé personne. Il a même affirmé avoir identifié les véritables auteurs de l’agression, dont il aurait communiqué les noms aux enquêteurs au cours de l’enquête.
Malgré ces dénégations, le procureur de la République a estimé que les éléments du dossier suffisent à établir la culpabilité des prévenus. Il a requis trois ans de prison ferme à leur encontre.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu dans les prochains jours, où Charles et Pierre seront définitivement fixés sur leur sort.
Un drame tragique s’est produit en mars 2021 lors d’une campagne de pêche entre la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. Mouhamed Fall, surnommé « Ameth », âgé de 15 ans, y a perdu la vie dans des circonstances aujourd’hui qualifiées de criminelles par la justice sénégalaise. Ce qui avait d’abord été présenté comme un accident de mer s’est révélé, au fil de l’enquête, comme un homicide présumé.
Capitaine de la pirogue, Habibou Gamou Fall, demi-frère de la victime, avait expliqué que le jeune Mouhamed serait tombé du rebord de l’embarcation avant d’être emporté par la houle. Cette version a été confirmée par son frère Abdoulaye Fall. Les deux hommes ont longtemps soutenu qu’il s’agissait d’un simple accident survenu en haute mer.
Plusieurs membres de l’équipage ont toutefois livré une version totalement différente devant la Chambre criminelle de Mbour. Seydina Issa Camara, Adama Dembélé et Massamba Samb ont affirmé que l’adolescent n’était pas mort accidentellement, mais à la suite de violences répétées.
Selon leurs témoignages, Mouhamed Fall aurait été battu durant quatre jours consécutifs par le capitaine de la pirogue, sous prétexte de le corriger pour une prétendue fainéantise. Les coups auraient été d’une extrême violence, au point que la victime urinait du sang avant de succomber.
Après le décès du jeune garçon, son corps aurait été conservé dans une caisse à glace. En raison d’une panne de moteur et de la décomposition avancée du corps, la dépouille aurait finalement été jetée en pleine mer. Les frères Fall auraient ensuite demandé aux autres membres de l’équipage de déclarer une mort accidentelle.
À la barre, Habibou Gamou Fall a nié toute agression. Il a déclaré que Mouhamed Fall était tombé malade en mer et qu’après avoir pris de l’ibuprofène, il s’était endormi pour ne plus jamais se réveiller.
Son frère Abdoulaye Fall a confirmé cette version. Cependant, le juge et le procureur lui ont rappelé qu’il avait reconnu, lors de l’enquête, que la victime avait bel et bien été battue, mettant en évidence une contradiction majeure.
Le procureur a dénoncé un comportement « inhumain » et une volonté manifeste de dissimulation. Estimant que les faits caractérisent une intention criminelle, le ministère public a requis 20 ans de réclusion criminelle contre Habibou Gamou Fall et 5 ans de prison ferme contre Abdoulaye Fall.
Pour la défense, Me Abdoulaye Tall a rejeté les qualifications d’association de malfaiteurs et d’entente criminelle. Il a plaidé pour une requalification des faits en coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sollicitant une application clémente de la loi et l’acquittement de Habibou Gamou Fall.
L’affaire a été mise en délibéré. Le verdict de la Chambre criminelle de Mbour est attendu le 16 janvier 2026.
Une scène aussi banale qu’inattendue a viré à l’affrontement physique à Thiès. S. Aïdara et M. Mbodj, coépouses domiciliées au quartier Darou Salam, en sont venues aux mains devant le tribunal d’instance, à la suite d’un différend autour… d’un étendoir à linge.
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