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Le Commissariat d’arrondissement de Thiaroye a procédé, le 5 décembre 2025, à l’interpellation d’un individu au cœur d’un dossier mêlant tentative de viol, exploitation clandestine et mise en danger de la vie d’autrui. Les faits, d’une gravité exceptionnelle, secouent profondément le quartier de Djiddah Thiaroye Kao.


UNE FILLETTE SAUVÉE, UN ATELIER D’EAU DÉMANTELÉ : LE SCANDALE DE THIAROYE !

Selon les informations recueillies, l’affaire démarre après une plainte du frère aîné d’une jeune fille âgée de 13 ans. L’accusé, qui avait auparavant demandé la main de la mineure, aurait mal accepté le refus de la famille. Déterminé à imposer sa volonté, il aurait alors mis en place un stratagème pour isoler la jeune fille.

Le 20 novembre 2025, il convainc la mère de la victime de laisser celle-ci voyager avec lui, soi-disant pour la présenter à sa famille établie à Kaffrine. Les deux montent à bord d’un car en direction de Kaolack. Une fois arrivés, l’homme persuade la jeune fille de dormir dans un hôtel, prétextant que sa sœur y travaille.

C’est dans cet établissement qu’il aurait tenté de commettre l’irréparable.

D’après les déclarations de la victime, confirmées par son frère, l’individu l’aurait agressée physiquement en tentant de la contraindre. Face à sa résistance, il l'aurait giflée puis mordue à l’épaule gauche. Après avoir constaté qu’elle était encore vierge, il lui aurait ordonné de se laver et de se préparer pour le retour.
Un témoignage qui a profondément choqué les enquêteurs.

 

Le 5 décembre 2025, vers 20 heures, les policiers, informés de la présence du suspect à son domicile, organisent une opération. Ils le surprennent en pleine activité dans un atelier clandestin de production de sachets d’eau.

À l’intérieur, les agents découvrent un local insalubre :
– forte odeur,
– réservoir d’eau raccordé à une machine d’ensachage,
56 paquets de sachets d’eau de la marque « Si bon Zam Zam » disséminés au sol,
– une moto tricycle destinée à la distribution.

L’homme n’a pu fournir aucune autorisation relative à la fabrication ou à la mise en vente de l’eau conditionnée.

 

Interrogé, l’accusé a rejeté la tentative de viol, mais ses explications n’ont pas convaincu les limiers. Les éléments matériels retrouvés sur place, ainsi que les témoignages recueillis, ont renforcé les soupçons.

 

Le suspect a été placé en garde à vue. Les sachets d’eau impropres à la consommation ont été saisis et placés sous scellés.
L’enquête se poursuit et devrait déterminer les responsabilités définitives dans ce dossier mêlant agression sexuelle, exploitation illégale et risques sanitaires majeurs.


UNE FILLETTE SAUVÉE, UN ATELIER D’EAU DÉMANTELÉ : LE SCANDALE DE THIAROYE !


Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

L’affaire qui secoue Tivaouane prend une nouvelle tournure dramatique. Un boutiquier originaire de Bamba Thialène, poursuivi pour viol, voit désormais son dossier éclipsé par la mort de sa plaignante. Alors que la famille de la victime s’alarme, c’est la mère de l’accusé qui a accepté de s’exprimer, apportant son point de vue sur cette affaire sensible.


Tivaouane : un boutiquier accusé de viol, la mère de l’accusé brise le silence après le décès de l’accusatrice

 

Selon la mère de l’accusé, l’avocat chargé de représenter la plaignante aurait reçu 600 000 F CFA avant de disparaître sans donner aucune nouvelle.

« Il a pris l’argent et a disparu. Depuis, il n’y a aucun contact, aucune information sur le dossier. Tout le monde parle, mais personne ne dit la vérité. »

Pour elle, cette somme et l’absence de l’avocat sont des éléments qui font penser à un complot contre son fils.

 

La mère affirme que la jeune accusatrice avait des dettes impayées dans la boutique de son fils, et que ces dettes auraient pu être à l’origine des accusations :

« Ma fille me disait que cette jeune femme venait souvent acheter sans payer. Et maintenant, on vient accuser mon fils de viol… c’est un complot pour nous nuire. »

Selon elle, la mort de l’accusatrice renforce encore ses suspicions.

Effondrée mais déterminée, elle insiste :

« Mon fils est innocent. On veut le faire passer pour coupable sans preuve solide. La justice doit faire son travail correctement. On ne peut pas se baser sur des accusations manipulées. »

Elle réclame également que l’avocat disparue soit retrouvé et que l’affaire soit menée avec transparence, afin de protéger son fils et d’éviter des manipulations.

 

Dans le quartier, les habitants expriment des avis partagés : certains plaident pour que la procédure judiciaire continue malgré la mort de la plaignante, d’autres dénoncent des pressions et des manipulations qui pourraient transformer l’affaire en un scandale local.

La mère conclut :

« Tout ce que je veux, c’est que la vérité éclate. Mon fils mérite justice, et personne ne doit profiter d’un drame pour le détruire. »

 



Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un grave accident s’est produit ce vendredi matin sur les deux voies du quartier Mbour 3 à Thiès, provoquant une vive émotion dans la zone.


THIÈS : Un boulanger mortellement heurté par un véhicule aux 2 voies de Mbour 3

Selon les premières informations recueillies, un boulanger a été mortellement fauché par un véhicule roulant à vive allure. Le choc, d’une violence extrême, n’a laissé aucune chance à la victime, qui serait décédée sur le coup.

Les sapeurs-pompiers, rapidement dépêchés sur les lieux, ont procédé à l’évacuation du corps. La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident, notamment la vitesse du véhicule, la position de la victime au moment du choc, ainsi que la responsabilité potentielle du conducteur.

Le drame a provoqué un attroupement massif des riverains, choqués par la scène. Plusieurs habitants rappellent que la zone est connue pour sa dangerosité, du fait de la vitesse excessive de nombreux automobilistes.



Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Engagé pour surveiller une maison en pleine construction, le vigile S. Diallo s’est retrouvé au cœur d’une affaire délictuelle qui secoue le quartier. Selon les éléments de l’enquête, l’homme aurait profité de la quiétude du chantier pour en faire un point de vente de chanvre indien.


Thiès : Un vigile transforme une maison en chantier en point de vente de drogue

Son activité a pris fin lorsque les limiers ont procédé à son interpellation. Au moment de son arrestation, ils ont découvert en sa possession sept cornets de chanvre indien. Une perquisition menée dans sa chambre a également permis de mettre la main sur une arme blanche, détenue sans aucune autorisation.

Placée sous mandat de dépôt, S. Diallo est poursuivi pour cession de chanvre indien et détention illégale d’arme.

À la barre : "Je n’avais qu’un seul cornet pour ma consommation"

Face au tribunal des flagrants délits de Thiès, l’accusé a tenté de minimiser les faits. Selon lui, il ne détenait qu’un unique cornet destiné exclusivement à son usage personnel. Une version que l’accusation a balayée.

Le procureur, estimant que les faits étaient constants et graves, a requis l’application stricte de la loi, évoquant la responsabilité particulière d’un vigile chargé d’assurer la sécurité des lieux.

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 12 décembre 2025.



Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Suite à notre précédente publication sur l’attaque nocturne qui a semé la psychose entre Saly et Malicounda, de nouveaux éléments viennent confirmer le haut niveau d’audace et de préparation du groupe de malfaiteurs.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 3h et 4h du matin, les bandits ont enchaîné trois opérations éclairs d’une précision quasi militaire, laissant derrière eux une importante perte financière et un profond sentiment d’insécurité.


Saly–Malicounda : le gang nocturne se joue encore des dispositifs de sécurité

 
Selon nos informations, il s’agit d’un gang organisé, méthodique, et manifestement bien renseigné sur ses cibles.                                                                                                                                                                                             
La première incursion se déroule à l’entrée de Saly, dans un restaurant très fréquenté, connu pour sa cave à vin et ses recettes élevées.
Les assaillants, déterminés et rapides, se dirigent directement vers la caisse sans s’attarder dans les autres espaces.
Bilan : 1.100.000 FCFA emportés, en plus de plusieurs téléphones appartenant au personnel.

Le mode opératoire — sans hésitation, sans fouille inutile — laisse penser à un repérage préalable approfondi.

 

Quelques minutes après, le gang remonte vers le croisement de Saly où se trouve un dépôt de boissons.
Pour neutraliser toute réaction, les malfaiteurs tirent deux coups de feu de sommation, une manœuvre d’intimidation qui a glacé le quartier.
Après une effraction nette et une fouille rapide, ils disparaissent avec 2.000.000 FCFA.

Le temps entre les deux assauts est si court que tout indique une coordination impeccable.

La série de raids se poursuit avec une troisième attaque, cette fois contre une boulangerie de Malicounda.
Même signature : intervention brève, direction précise vers les caisses, pas de violences inutiles, mais une efficacité redoutable.

Alertées, les forces de sécurité ont rapidement réagi.
La Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) a été mobilisée, quadrillant plusieurs axes et procédant à un ratissage intensif de la zone Saly–Malicounda, particulièrement fréquentée en cette période de haute activité touristique.

Malgré ce déploiement massif, aucune arrestation n’a encore été confirmée.
Le gang, très mobile et visiblement expérimenté, reste pour l’heure introuvable.

 

L’organisation millimétrée, la rapidité d’exécution, le choix des cibles rentables et la capacité à disparaître sans laisser de traces soulèvent plusieurs interrogations sur la structure réelle du groupe et son niveau d’implantation dans la zone.
Les commerçants, eux, oscillent entre colère et inquiétude, tandis que les forces de l’ordre resserrent l’étau.



Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un incendie d’une rare intensité a entièrement ravagé, dans la nuit de mercredi à jeudi, trois maisons et d’importants stocks de vivres à Lour Escale, village chef-lieu de commune situé dans la région de Kaffrine.


KAFFRINE – Lour Escale frappé par un violent incendie : trois maisons et des stocks de vivres réduits en cendres

Selon l’APS, les flammes, dont l’origine reste encore inconnue, ont également décimé une partie du bétail, plongeant plusieurs familles dans la détresse.

D’après les premiers éléments, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont considérables.
Un habitant confie avoir perdu près de deux (2) millions de francs CFA, entre économies, denrées alimentaires et équipements domestiques consumés par le feu.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes du sinistre. Les circonstances du départ de feu restent, pour le moment, mystérieuses.

L’enquête suit son cours.



Samedi 6 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

L’affaire a été appelée, ce vendredi, devant le tribunal des flagrants délits de Thiès. À la barre, l’apprenti chauffeur M. Thiaw, 23 ans, poursuivi pour recel après l’achat de trois moutons dérobés appartenant au sieur B. Fall.


Un apprenti chauffeur jugé pour recel de moutons volés

Selon le dossier, les faits se sont déroulés à Ngoudiane. C’est le vieux M. Faye qui, lors d’une promenade, aperçoit trois moutons attachés dans la brousse. Soupçonnant un acte douteux, il décide de les conduire immédiatement chez le chef du village.

Quelques heures plus tard, M. Thiaw se présente pour réclamer les bêtes. Le chef du village, prudent, ouvre une petite enquête qui finit par révéler que les moutons ont été volés, et que leur véritable propriétaire n’est autre que B. Fall, venu les récupérer.

 

À la barre, M. Thiaw reconnaît avoir acheté les moutons, mais indique qu’ils lui auraient été cédés par un berger nommé Ameth, pour la somme de 125 000 F CFA. Il explique sa démarche : il avait besoin de 140 000 F CFA pour passer son permis de conduire, mais ne disposait que de 125 000 F. Selon lui, l’achat des moutons visait à les revendre avec une plus-value afin de compléter les frais du permis.

Pour sa part, le témoin M. Faye maintient avoir découvert les animaux attachés dans la brousse. Il affirme que lorsque la question de l’origine des bêtes a été posée à M. Thiaw, ce dernier aurait évoqué un certain Serigne comme étant l’acheteur initial.

 

Le procureur de la République a demandé l’application stricte de la loi, estimant les faits constitués.

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict sera rendu prochainement et déterminera si l’apprenti chauffeur est coupable de recel de bétail volé.



Vendredi 5 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

K. A. Sagna a comparu devant le tribunal pour avoir grièvement blessé A. Sow, un berger de 70 ans qu’il accuse d’exploiter sexuellement sa mère, une sexagénaire souffrant de déficience mentale. Les audiences ont opposé deux récits totalement contradictoires, plongeant la salle dans une atmosphère lourde.


« Je l’ai surpris avec ma mère » : un berger accusé, un fils hors de lui

Au tribunal d’Instance de Mbour, l’émotion était palpable. Le maçon explique qu’inquiet de l’absence soudaine de sa mère, il s’est lancé à sa recherche. Un voisin lui aurait indiqué la bergerie d’A. Sow. En entrant dans une petite pièce attenante, il affirme avoir été témoin d’une scène insoutenable : le berger en plein rapport sexuel avec sa mère, qui aurait tenté de s’enfuir vers lui.

Submergé par la colère, Sagna raconte avoir essayé de récupérer sa mère, mais selon lui, A. Sow a réagi violemment. Il aurait sorti un pistolet et tiré trois fois, sans l’atteindre  « grâce à une protection mystique », dira-t-il à la barre. Une lutte s’est engagée pour désarmer le berger. Après avoir pris le dessus, Sagna l’a frappé au visage avec la crosse de l’arme, provoquant des blessures évaluées à 10 jours d’incapacité totale de travail.

La version d’A. Sow, relayée par son avocat, est diamétralement opposée. Il nie tout acte sexuel ou exploitation répétée et affirme que la mère du prévenu venait simplement solliciter de l’aide financière. Pour lui, l’agression n’a aucun motif valable. Il réclame un million de francs CFA en dommages et intérêts.

Le procureur, sans se prononcer sur la réalité des faits d’abus, a néanmoins adressé au berger un avertissement appuyé, l’exhortant à davantage de « retenue et de responsabilité ». Une remarque qui a suscité des murmures dans la salle, tant elle semblait mettre en doute sa version.

Au final, le tribunal a reconnu K. A. Sagna coupable de violences volontaires, appuyées par un certificat médical. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis et devra verser 200 000 francs CFA à la partie civile. La peine tient compte du contexte explosif dans lequel les faits se sont déroulés.



Vendredi 5 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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