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COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
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La ville de Thiès a vécu des moments de grande confusion ce dimanche 7 décembre 2025, à la sortie du combat de lutte organisé au champ de courses Ndiaw Macodou Diop, près du camp Gmi Tropical.
À la fin de l’événement, une foule compacte a envahi les rues, transformant plusieurs artères en zones de forte insécurité.
Pendant une trentaine de minutes, l’axe rond-point champ de courses – station Total, reliant Hersent, Diamaguène et Mbambara Alé Lo, a été le théâtre de scènes troublantes.
Des groupes d’individus opportunistes, profitant de la bousculade, s’en prenaient aux passants et s’emparaient d’objets personnels : téléphones, sacs, accessoires.
Certains étaient équipés d’armes blanches, accentuant la panique.
Même les conducteurs de motos-taxis ont dû abandonner leurs passagers pour éviter d’être pris dans le tumulte.
Il a fallu une intervention rapide et coordonnée des unités du commissariat central, du commissariat du 1er arrondissement et du poste des Parcelles-Assainies pour rétablir le calme dans la zone.
Les habitants ont pointé du doigt plusieurs dysfonctionnements :
– non-respect des horaires de fin du combat,
– manque d’encadrement sur les itinéraires,
– absence d’un dispositif de sécurité suffisant.
Selon eux, ces failles ont contribué à amplifier le désordre et la peur qui ont secoué le secteur.
Les enquêteurs de la Brigade de recherche de Diamaguène Sicap Mbao ont procédé à l’arrestation de Doudou Ndiaye, 37 ans, se présentant comme agent de sécurité à la cité Scat Urbam. L’homme est soupçonné d’avoir posé des actes très graves envers une enfant de 11 ans et de l’avoir intimidée.
Le 5 décembre 2025, aux environs de 21 heures, la mère de la fillette, N. Diouf, se présente au commissariat pour signaler une situation préoccupante concernant sa fille F. B. N., née en 2014. Elle dit avoir découvert que l’enfant subissait des comportements inappropriés de la part de son cousin, domicilié dans la même zone.
Entendue en présence de sa mère, la fillette explique que ces situations dureraient depuis plusieurs années. Elle ajoute qu’elle n’osait rien dire parce que le mis en cause la menaçait, utilisant même parfois un couteau pour la terroriser.
Ce même jour, la mère remarque des manifestations physiques inhabituelles chez l’enfant. Intriguée et inquiète, elle l’interroge. C’est à ce moment-là que la fillette raconte ce qu’elle vivait depuis longtemps.
Dès réception de la plainte, une équipe se met en mouvement. L’homme tentait déjà de quitter le quartier après avoir appris que l’affaire avait éclaté. Les agents l’interpellent avant qu’il ne réussisse à disparaître.
Interrogé brièvement, Doudou Ndiaye admet les faits, selon les informations rapportées par Libération.
La communauté locale, choquée d’apprendre qu’une telle situation se déroulait au sein d’une même famille, attend désormais la sui
La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux activités d’un réseau criminel spécialisé dans le piratage des comptes Orange Money et Wave, pour un préjudice estimé à plus de 100 millions de francs CFA.
Selon les informations révélées par L’Observateur, tout est parti d’un faisceau de plaintes provenant à la fois de la Sonatel et de particuliers victimes de retraits frauduleux sur leurs comptes. Très vite, les enquêteurs comprennent qu’ils n’ont pas affaire à de simples escrocs isolés, mais à une organisation structurée, dotée de compétences multiples et complémentaires.
Le “cerveau opérationnel” identifié
La filature et les investigations préliminaires ont conduit à l’interpellation de Al. Gueye, âgé de 42 ans, présenté comme le cerveau du réseau.
À ses côtés, les gendarmes ont arrêté M.D Baye, 34 ans, décrite comme la faussaire en chef.
Cette dernière a reconnu avoir pu se procurer une dizaine de cartes d’identité utilisées pour ouvrir frauduleusement des comptes Orange Money.
Deux autres complices, S. Mbacké et Kh. Tine, ont également été appréhendés.
Une méthode bien huilée
D’après les aveux recueillis, leur mode opératoire se déroulait en plusieurs étapes :
-
Fabrication de fausses pièces d’identité.
-
Usurpation d’identités en ligne pour faire suspendre les lignes réelles des victimes.
-
Récupération des nouvelles cartes SIM dans des agences d’opérateurs.
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Réinitialisation des codes Wave et Orange Money, une fois la ligne contrôlée.
-
Vidange des comptes en quelques minutes.
Un système simple en apparence, mais redoutablement efficace.
De lourdes charges
Les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
Ils doivent répondre de plusieurs infractions graves, notamment :
-
association de malfaiteurs
-
faux et usage de faux
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usurpation d’identité en ligne
-
accès frauduleux à un système informatique
-
blanchiment de capitaux
Le 5 décembre, le commissariat du Point-E a procédé au déferrement d’Oumy Sané, 24 ans, pour un dossier d’une extrême gravité : l’infanticide de son propre bébé, âgé de moins d’une semaine.
Tout commence le 25 novembre, lorsqu’une demande d’autopsie est adressée par le directeur de l’hôpital Albert Royer au commissariat, après des incohérences relevées autour du décès d’un nouveau-né de sexe masculin. Les policiers sollicitent alors une expertise médicale auprès de l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff.
Le rapport du médecin légiste est sans équivoque. Le nourrisson, né à terme, ne présentait aucune malformation ni aucun signe de traumatisme. En revanche, les poumons se révèlent congestionnés, et la docimasie hydrostatique, un test permettant de vérifier si le bébé a respiré, s’avère positive. Le légiste conclut à un décès par asphyxie, compatible avec une noyade.
Face aux enquêteurs, Oumy finit par avouer. Elle dit avoir accouché seule, dans le domicile de sa tante à Grand-Yoff, sans que personne ne s’en aperçoive. Dans les jours suivant la naissance, elle affirme avoir été submergée par l’angoisse : sans ressources financières, elle dit ne pas pouvoir prendre en charge son nouveau-né. C’est alors qu’elle décide d’immerger l’enfant dans l’eau pendant le bain, provoquant sa mort.
Sa tante, entendue également, assure n’avoir rien su de la grossesse ni de l’accouchement. Selon elle, Oumy refusait catégoriquement d’être conduite à l’hôpital malgré ses douleurs. Ce n’est qu’ultérieurement qu’elle l’appelle pour dire que le bébé "ne respirait plus".
Le dossier, désormais entre les mains du parquet, suscite une vive émotion à Grand-Yoff, où les habitants s'interrogent sur la solitude, la détresse psychologique et la pression sociale ayant pu mener à un tel acte.
Le tribunal des flagrants délits de Thiès a rendu son verdict ce vendredi 5 décembre 2025 dans une affaire de prostitution clandestine impliquant deux jeunes femmes : une Sierra-léonaise répondant aux initiales C. M. S., et une Sénégalaise, M. D. Toutes deux ont été reconnues coupables et condamnées à six mois de prison avec sursis.
Les faits remontent à leur interpellation au quartier Sante Yalla de Pout, où les éléments de la gendarmerie les ont trouvées en pleine activité, sans disposer du carnet de santé exigé par la loi. Elles ont été placées sous mandat de dépôt en attendant leur comparution.
À la barre, C. M. S. n’a pas cherché à nier :
Elle a admis exercer la prostitution depuis neuf mois.
Elle a déclaré qu’elle possédait un carnet de santé, mais que celui-ci avait été confisqué par la police, pour non-respect du calendrier de visites médicales.
Cette reconnaissance a pesé dans le délibéré.
De son côté, M. D. a rejeté les accusations. Elle affirme avoir été arrêtée dans un bar à Sébikotane, où elle se trouvait simplement pour se divertir, selon ses propos.
Mais l’enquête a relevé plusieurs éléments compromettants :
Elle était en état d’ivresse au moment de son arrestation.
Elle avait sur elle plusieurs préservatifs, qu’elle a tenté de justifier comme étant « ceux de son amie ».
Des explications qui n’ont pas convaincu le parquet.
Après délibéré, le tribunal a confirmé la culpabilité des deux femmes et les a condamnées à six mois de prison avec sursis, assortis d’un rappel ferme des obligations légales concernant les carnets de santé et les contrôles médicaux.
L’affaire, jugée vendredi dernier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, met en lumière une dérive inquiétante : la banalisation du chanvre indien parmi une frange de plus en plus jeune de la population estudiantine.
Deux camarades de l’Université Cheikh Anta Diop, O.A. Ly et B.S. Kane, étudiants respectivement en philosophie et sociologie, se sont retrouvés au cœur d’un dossier qui aurait pu briser leur avenir académique.
Devant la barre, O.A. Ly n’a pas tenté de nier. Oui, il consommait. Oui, il avait été retrouvé avec du chanvre indien. Et oui, il en prenait selon ses propres mots — pour “mieux se concentrer dans ses révisions”.
« J’étais en retard sur mes cours, j’avais besoin d’un stimulant », a-t-il expliqué calmement, sous le regard sévère du président du tribunal.
Son aveu, presque banal dans le ton, a eu l’effet d’un électrochoc dans la salle. Un étudiant censé représenter l’élite académique du pays, expliquant sans gêne qu’il fume pour “booster” ses performances : une tendance que les autorités judiciaires observent de plus en plus.
Le second prévenu, B.S. Kane, a lui vécu une véritable descente aux enfers pour une histoire presque dérisoire.
Il affirme avoir simplement emprunté un sac à son ami pour l’assortir à sa tenue. Sauf que dans ce sac se trouvait… un joint appartenant à O.A. Ly.
Arrêté avec l’objet compromettant, le jeune étudiant en sociologie a été catégorique :
« Je ne savais même pas qu’il y avait ça dans le sac. »
Un scénario qui aurait pu sembler invraisemblable… mais l’enquête et les auditions ont fini par confirmer sa version.
En s’adressant au principal mis en cause, le magistrat a tenu un discours ferme, presque paternel, mais sans concession :
« Les gens se battent pour obtenir des bourses, et vous les utilisez pour acheter de la drogue. Et regardez ce que votre comportement a entraîné pour votre ami ! »
Une remarque qui a fait hocher la tête à plusieurs dans l’assistance : au-delà du délit, c’est la responsabilité morale d’un étudiant envers ses proches et son avenir qui était ici en question.
Le représentant du ministère public a plaidé l’application stricte de la loi, rappelant la toxicomanie croissante dans les milieux universitaires et les trafics internes qui se multiplient ces dernières années.
La défense, de son côté, a insisté sur la jeunesse, le contexte académique, l’absence d’antécédents judiciaires et la volonté de repartir sur de nouvelles bases.
Dans sa délibération, le tribunal a tranché :
O.A. Ly : condamné à trois jours de prison ferme, une peine symbolique mais marquante.
B.S. Kane : relaxé, faute d’éléments prouvant qu’il avait connaissance du joint retrouvé sur lui.
Une affaire qui, malgré son issue relativement clémente, rappelle une réalité brutale : un simple geste, une “expérience” ou un oubli peut suffire à plonger un étudiant dans la spirale judiciaire.
Une affaire d’escroquerie automobile secoue la station balnéaire de Saly-Portudal. Ce qui n’était au départ qu’un simple contrat de location s’est révélé être, selon les enquêteurs, la façade d’un réseau organisé de revente illicite de véhicules.
Le 26 octobre 2025, A. L. Mbaye, gérant d’un parking automobile à Saly, accueille un client comme tant d’autres. L’homme, présenté sous le nom de Ch. Fall, loue deux véhicules — une Kia Sportage et une Citroën Élysée — pour une durée de 30 jours. Un acompte de 950 000 FCFA est versé, le solde de 250 000 FCFA devant être réglé plus tard.
Mais le 25 novembre, jour de restitution, le client se volatilise. Plus de réponses aux appels, plus de traces. Le gérant comprend vite qu’il ne s’agit pas d’un simple retard : il saisit immédiatement le Commissariat Urbain de Saly.
Avec l’appui du corps urbain et de la brigade de recherches, les policiers regroupent les indices et remontent progressivement la piste. Rapidement, les deux voitures sont repérées dans des zones reculées de Saly. Surprise : elles sont entre les mains de deux femmes qui se disent propriétaires.
M. N. Fall indique avoir acheté la Citroën Élysée auprès de son frère, Ch. Fall, pour 1 500 000 FCFA, avant de la revendre à Mb. A. Aidara pour 2 700 000 FCFA. Aidara confirme l’achat.
M. N. Dieye déclare pour sa part avoir acquis la Kia Sportage auprès du même Ch. Fall pour 4 000 000 FCFA.
Mais les enquêteurs découvrent rapidement que rien n’est conforme :
aucun acte de vente, aucune procuration légalisée, aucune trace administrative crédible. Les transactions semblent s’être faites dans l’ombre.
Au fil des auditions, les enquêteurs mettent en lumière un mode opératoire troublant :
M. N. Fall, la sœur de Ch. Fall, aurait déjà acheté et revendu plusieurs véhicules de la même manière, souvent sans documents en règle.
Ces éléments renforcent les soupçons d’un réseau structuré de recel et de revente frauduleuse.
Les véhicules sont immobilisés pour les besoins de l’enquête, et les personnes retrouvées en possession des voitures sont interpellées.
À la fin de l’enquête préliminaire, les mis en cause sont déférés au parquet du Tribunal de Grande Instance de Mbour. Le procureur ordonne leur mandat de dépôt.
Pendant ce temps, celui qui apparaît comme le pivot du réseau, Ch. Fall, reste introuvable.
Un avis de recherche est déjà lancé, et les services d’enquête poursuivent les investigations pour retrouver celui que tout désigne comme le cerveau de cette affaire.
Le village de Notto, habituellement paisible, a été secoué par une violente altercation entre un berger et un cultivateur. L’affaire, jugée ce vendredi 5 décembre au tribunal de Thiès, met en lumière les tensions récurrentes entre éleveurs et agriculteurs dans cette zone du département.
Tout est parti d’un différend agricole. M. Sarr, cultivateur, découvre le troupeau de bœufs d’A. Bâ en train de dévaster son champ d’hibiscus (bissap). Conformément aux usages du village, il décide de conduire les animaux chez le chef du village afin de les mettre en fourrière.
Mais cette initiative n’a pas plu au berger.
Selon la partie civile, alors qu’il s’apprêtait à emmener les bœufs, le berger surgit derrière lui, armé d’une machette, avant de lui asséner deux coups violents : l’un au bras droit, l’autre au mollet gauche. Après l’agression, A. Bâ aurait pris la fuite avec son troupeau.
Gravement blessé, le cultivateur se rend à l’hôpital où un certificat médical atteste de 30 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Il porte immédiatement plainte auprès de la gendarmerie.
Arrêté puis placé sous mandat de dépôt, A. Bâ a présenté une tout autre version devant la barre. Il affirme que c’est M. Sarr qui l’aurait attaqué en premier avec un bâton. Selon lui, c’est en tentant de se défendre que sa machette aurait été déviée, blessant accidentellement le cultivateur.
Des déclarations que la partie civile juge totalement infondées.
Lors de l’audience, le procureur a estimé que les faits étaient constants, rappelant la gravité des blessures et la disproportion des moyens utilisés par le prévenu. Il a requis l’application stricte de la loi.
Le tribunal a finalement déclaré A. Bâ coupable de coups et blessures volontaires.
Il a été condamné à :
3 mois de prison ferme,
300 000 FCFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile (contre 500 000 FCFA initialement réclamés).
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