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Société sur Thies info
Les habitants du quartier Darou Marnane, à Touba, sont encore sous le choc. Ce lundi, aux premières heures de la matinée, une femme qui se rendait au marché a été violemment agressée par un individu non identifié.
Selon des témoins, la victime, une commerçante d’une quarantaine d’années, quittait son domicile peu avant 6 heures pour rejoindre le marché local lorsque son agresseur lui a barré la route dans une ruelle sombre. L’homme l’aurait frappée à plusieurs reprises avec un objet tranchant avant de prendre la fuite, la laissant grièvement blessée.
Alertés par ses cris, des riverains ont accouru et transporté la victime à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni où elle reçoit actuellement des soins intensifs. Son pronostic vital serait engagé selon une source médicale.
La Brigade spéciale de Touba a ouvert une enquête. Les gendarmes multiplient les patrouilles et les recoupements pour identifier et interpeller l’agresseur, dont le mobile reste pour l’instant inconnu.
Cette attaque relance le débat sur la sécurité dans les quartiers périphériques de Touba, notamment à l’aube, où les agressions ciblant des femmes se rendant au marché deviennent de plus en plus fréquentes.
La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Mbour a récemment mis fin aux agissements d’un réseau criminel opérant entre le Mali et le Sénégal. Selon des informations exclusives de Seneweb, quatre ressortissants maliens ont été arrêtés le 25 octobre pour avoir organisé un faux kidnapping afin d’extorquer de l’argent à la famille d’une victime, dont le fils était complice.
L’enquête a révélé que I. Coulibaly, fils biologique de la victime A. Coulibaly, avait collaboré avec K. Sidibé, chef du gang, ainsi que M. Konaté, K. Diarra et S. Camara pour simuler son propre kidnapping. Les escrocs ont ainsi réussi à soutirer de l’argent à son père en exploitant les liens familiaux.
L’un des mis en cause, se faisant passer pour un certain M. Mballo, contacte A. Coulibaly pour l’informer que son fils se trouve au Maroc et risque d’être en danger s’il ne verse pas 1 500 000 francs CFA. Pris de panique, A. Coulibaly envoie d’abord 750 000 francs CFA. Quelques jours plus tard, K. Sidibé le menace à nouveau via WhatsApp, l’incitant à envoyer 500 000 francs supplémentaires.
La supercherie est découverte lorsqu’I. Coulibaly contacte son père depuis un numéro espagnol pour simuler la poursuite de son kidnapping. Alerté, A. Coulibaly sollicite son fils aîné D. Coulibaly, basé en Espagne, qui révèle que l’appel prétendument espagnol provient en réalité du Sénégal.
A. Coulibaly dépose alors plainte à Dakar auprès de la Section de recherches de Colobane. La piste mène à Malicounda, où le réseau est localisé et interpellé par la Brigade de recherches de Mbour. Les quatre escrocs, dont I. Coulibaly, sont déférés au Tribunal de Grande Instance de Mbour et placés sous mandat de dépôt.
Cette affaire met en lumière les méthodes sophistiquées des réseaux d’escroquerie transnationaux et l’exploitation des liens familiaux pour parvenir à leurs fins criminelles.
À Thiès, un incident grave s’est produit lorsqu’un père de famille, F.D., a porté des coups à un enfant de 10 ans pour défendre son épouse. Selon les faits rapportés, la dispute avait éclaté entre l’enfant et le fils de F.D. La femme de ce dernier serait intervenue pour séparer les deux enfants, mais la situation a rapidement dégénéré.
Dans un geste de violence, F.D. a cogné la tête de l’enfant contre un poteau électrique. La victime a été transportée à l’hôpital, où son incapacité temporaire de travail (ITT) a été estimée à 15 jours. Les parents de l’enfant ont immédiatement porté plainte auprès de la police pour coups et blessures volontaires.
Interrogé devant le tribunal d’instance de Thiès, F.D. a reconnu les faits tout en minimisant sa responsabilité, affirmant que l’enfant se serait cogné tout seul en tentant de fuir la correction et qu’il se battait avec son fils.
Le procureur de la République, estimant les faits établis, a requis l’application stricte de la loi. Le juge a finalement déclaré F.D. coupable et l’a condamné à une amende de 20 000 F CFA.
Cette affaire rappelle la nécessité de protéger les enfants et de résoudre les conflits familiaux sans recourir à la violence.
Le dimanche 26 octobre 2025, le village de Keur Amar Mané, près de Thiès, a été le théâtre d’une tragédie effroyable. Un jeune élève de terminale, A. Faye, accompagné de deux enfants de 13 et 8 ans, s’est rendu à un ziar annuel lorsqu’une panne de moto a changé le cours de sa journée.
Selon les premières informations, A. Faye aurait rencontré un jardinier, Cheikhouna, alors qu’il cherchait à obtenir un peu d’essence pour son véhicule. Devant le refus de l’homme, une dispute a éclaté, qui a rapidement dégénéré. Dans un accès de colère, le jeune élève a noyé le jardinier dans un bassin avant de jeter son corps dans un puits voisin.
Deux jours après le drame, rongé par la culpabilité, A. Faye a avoué les faits à ses parents, qui ont immédiatement alerté la gendarmerie. Le corps de Cheikhouna a été retrouvé dans le puits et transporté à l’Hôpital Général Idrissa Pouye pour autopsie.
Les enquêteurs de Thiès ont procédé à l’interpellation du jeune auteur présumé, qui a été déféré devant le parquet et placé sous mandat de dépôt. Les deux enfants qui accompagnaient A. Faye ont également été entendus par les autorités pour éclairer le déroulé des faits.
La nouvelle a profondément choqué les habitants de Keur Amar Mané. Cheikhouna, décrit comme un homme discret et travailleur, laisse derrière lui une famille endeuillée et un village traumatisé. Pour la population locale, cette tragédie illustre la fragilité des relations humaines et les conséquences dramatiques d’un geste irréfléchi.
Au-delà de l’acte criminel, l’affaire soulève des questions sur la gestion de la colère et le soutien à la jeunesse dans des situations de stress ou de conflit. Comment un simple différend autour d’une bouteille d’essence a-t-il pu provoquer une issue aussi fatale ? C’est le genre de question que se posent aujourd’hui les familles, les enseignants et les autorités locales.
La ville de Kaolack est en deuil après la mort tragique de Moussa et Cheikh Ndiaye, deux frères âgés de 8 et 12 ans, retrouvés noyés dans un bassin d’eau stagnante aux Parcelles Assainies. Les enfants avaient disparu dans l’après-midi et ont été retrouvés à l’aube par des riverains alertés par leurs familles.
« C’est une tragédie inimaginable. Nous sommes sous le choc », confie un voisin. Les enfants jouaient dans les environs, comme beaucoup d’autres dans le quartier, lorsque le drame est survenu.
Le bassin, destiné à drainer les eaux de pluie, n’est pas protégé et représente un danger permanent pour les enfants. Les habitants dénoncent l’absence de clôtures, signalisation ou surveillance, malgré des alertes répétées auprès des autorités locales.
La mairie de Kaolack a promis l’installation de clôtures de sécurité et une surveillance renforcée. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la noyade. Les associations locales de parents appellent également à des campagnes de sensibilisation pour prévenir les accidents.
Ce drame relance le débat sur la sécurité des enfants dans les zones urbaines et la responsabilité des autorités locales à protéger les populations vulnérables.
À Thiès, un jeune homme de 22 ans a été gravement blessé à la tempe par un tesson de bouteille alors qu’il intervenait pour défendre son oncle dans une querelle de voisinage. L’agression a eu lieu dans le quartier de Darou Salam vendredi soir, provoquant la panique parmi les riverains.
Une blessure prise en charge rapidement
Transporté en urgence à l’hôpital régional de Thiès, le jeune homme a reçu des soins immédiats, son pronostic vital n’étant pas engagé. L’agresseur a été interpellé et placé en garde à vue pour violences volontaires.
Des riverains inquiets
Cet incident souligne la banalisation des violences dans certains quartiers, où des disputes apparemment anodines peuvent rapidement dégénérer. Les habitants appellent les autorités à renforcer la médiation de proximité et la présence policière pour éviter que de tels drames ne se répètent.
Le tribunal de grande instance de Thiès a condamné, ce jeudi, W.S., un jeune homme domicilié à Mbour, à six mois de prison dont un mois ferme pour vol et association de malfaiteurs.
Le tribunal de grande instance de Thiès a jugé une affaire familiale aux allures de trahison. F.S., un jeune homme de la région, a été condamné à six mois de prison dont un mois ferme pour recel de bien volé, après avoir vendu un réfrigérateur dérobé à sa propre tante.
Les faits se sont déroulés courant octobre. F.S. avait proposé à sa tante un réfrigérateur à 60 000 FCFA, en affirmant qu’il s’agissait d’un appareil personnel dont il voulait se débarrasser. Convaincue de faire une bonne affaire, la tante lui avait aussitôt remis une avance de 30 000 FCFA.
Mais quelques jours plus tard, la police, enquêtant sur un vol de frigo signalé dans le quartier, est remontée jusqu’à l’acheteuse. Interrogée, la femme a expliqué qu’elle ignorait totalement que l’objet provenait d’un vol.
À la barre, F.S. a reconnu les faits sans détour. Il a expliqué avoir agi sous le coup du besoin : « Je ne savais pas que c’était si grave, j’avais besoin d’argent. »
Le tribunal, estimant qu’il avait agi en toute connaissance de cause, l’a déclaré coupable de recel de vol et l’a condamné à six mois d’emprisonnement dont un mois ferme. Sa tante, jugée de bonne foi, a été relaxée purement et simplement.
Une décision qui rappelle que même les liens du sang ne sauraient effacer les fautes devant la justice.
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