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La sûreté urbaine du commissariat central de Thiès a présenté ce mardi devant le tribunal de grande instance A. Sy, un féticheur poursuivi pour escroquerie et charlatanisme. Cette arrestation fait suite à la plainte déposée le 11 décembre par Mme S. Seck, une vendeuse de fruits résidant à Pikine, Saint-Louis.


Thiès : un féticheur escroque 26 millions à une mère de famille sous prétexte de traitement mystique

Selon les informations recueillies par Seneweb, la plaignante affirme avoir été escroquée de 26 millions de francs CFA par le suspect, établi à Thiès.

 

D’après Mme Seck, l’affaire débute en octobre 2025 lorsqu’une connaissance la met en contact avec A. Sy. Le féticheur proposait un traitement mystique pour son fils, O. D., souffrant de troubles comportementaux qu’il attribuait à des esprits maléfiques. Très vite, A. Sy lui aurait également promis de résoudre ses difficultés financières en multipliant tout argent qu’elle lui confierait.

Séduite par ces promesses, Mme Seck a commencé à transférer des sommes importantes sur les comptes électroniques du suspect. Mais face à l’absence de résultats et sous la pression de ses créanciers et sociétaires de tontines, elle a décidé de porter l’affaire devant le commissariat, munie de photocopies de toutes les transactions effectuées.

 

Interpellé dans le quartier Mbour 3, A. Sy a admis avoir promis à Mme Seck de faire fructifier son argent. Il reconnaît avoir encaissé 12 millions de francs CFA, alors que les documents présentés par la victime font état d’un total de 18 millions CFA. Le féticheur explique avoir utilisé une partie des fonds pour l’achat d’un véhicule Ford à 2,5 millions F CFA, et avoir dilapidé le reste.

À l’issue de l’enquête, le véhicule a été placé sous scellés et le suspect a été présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès pour la suite de la procédure judiciaire.



Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le tribunal d’instance de Mbour a condamné Philippe Maurice Sonko Badgi à un an de prison ferme pour une violente altercation survenue au croisement de Saly, impliquant le professeur M. Fall.


Mbour : un an de prison pour Philippe Maurice Sonko Badgi après une violente altercation à Saly

Lors de son audition, le prévenu a affirmé avoir interpellé M. Fall pour lui proposer de prendre une moto-Jakarta. Selon sa version, la réaction de la victime aurait été agressive : il aurait été attaqué en premier et se serait contenté de bousculer M. Fall, qui serait tombé sur des tessons de verre après avoir lancé une bouteille.

La partie civile conteste vigoureusement cette version. M. Fall raconte avoir été agressé sans raison, avant qu’une dispute ne s’ensuive et que des témoins interviennent pour les séparer. Il assure que Philippe Maurice Sonko Badgi est revenu à la charge, a brisé une bouteille de vin sur le trottoir et lui a porté plusieurs coups.

Pour étayer ses propos, la victime a présenté un tee-shirt blanc maculé de sang, symbolisant la violence de l’agression. M. Fall a également indiqué avoir perdu 150 000 F CFA et une chaîne en or, et continue de souffrir de douleurs importantes et de vomissements de sang depuis cette soirée. Il avait réclamé cinq millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts.

Le procureur de la République a dénoncé la "mauvaise foi" du prévenu, soulignant la gravité de l’attaque et le risque pour la vie de la victime. Il a requis deux ans de prison, dont un an ferme.

La défense a plaidé l’ivresse de Philippe Maurice Sonko Badgi et demandé une peine plus clémente, ainsi qu’un accompagnement pour sevrage alcoolique. Elle a également sollicité une révision à la baisse des dommages et intérêts.

Après délibération, le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison ferme et à verser 700 000 F CFA à M. Fall en réparation du préjudice subi.



Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La ville de Mbacké a été le théâtre d’une opération policière d’envergure dans la nuit du 12 au 13 décembre 2025. Les éléments du commissariat urbain, agissant sur la base de renseignements précis, ont procédé au démantèlement d’un réseau criminel particulièrement actif, dirigé par Ibrahima Diba, plus connu sous le nom d’Ibou Diba.


Mbacké : coup de filet spectaculaire, le gang d’Ibou Diba démantelé avec un arsenal d’armes
L’enquête a été ouverte après le cambriolage d’un commerce à Palène, au cours duquel plusieurs biens ont été emportés, notamment des ordinateurs portables, des téléphones, divers accessoires, ainsi qu’une somme estimée à 100 000 francs CFA. Le mode opératoire utilisé par les malfaiteurs a rapidement attiré l’attention des enquêteurs, qui ont orienté leurs investigations vers un groupe déjà répertorié par les services de police.
 
Grâce à l’exploitation des indices et aux informations fournies par un témoin, les forces de l’ordre ont pu localiser les suspects. L’intervention s’est soldée par l’interpellation de cinq individus, âgés de 19 à 24 ans.
 
La perquisition effectuée au domicile du chef présumé du gang s’est révélée décisive. Les policiers y ont découvert un important arsenal d’armes, comprenant des fusils, des munitions, des machettes, ainsi que divers outils utilisés lors des cambriolages. Ces éléments confirment la dangerosité du réseau, soupçonné d’être impliqué dans plusieurs actes de banditisme dans la zone.
 
Entendus par les enquêteurs, les suspects ont reconnu leur implication dans les faits. Ils ont également évoqué l’existence d’un complice actuellement en fuite, à qui une partie du butin aurait été confiée. Les recherches se poursuivent pour le localiser.
 
À l’issue de leur garde à vue, les mis en cause ont été déférés devant le parquet de Diourbel. Ils devront répondre des chefs d’association de malfaiteurs, de vol avec effraction, et de détention illégale d’armes.
 
Ce coup de filet est perçu comme un signal fort envoyé par les autorités dans un contexte marqué par une recrudescence des actes de délinquance. Les populations locales espèrent désormais un renforcement durable de la sécurité dans la commune.


Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La brigade de recherches de la gendarmerie de Keur Massar a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un procureur de la République et, à l’occasion, pour un haut responsable de l’État, afin d’escroquer de nombreux citoyens à travers le pays.


Keur Massar : Arnaques aux visas et faux arrangements judiciaires, un faux procureur interpellé
Selon des sources judiciaires, le mis en cause, identifié sous les initiales P. D. Sow, est un ingénieur en télécommunications, domicilié à Thiaroye. Il est accusé d’avoir mis en place un vaste réseau d’escroquerie reposant sur l’usurpation de fonction, l’usurpation d’identité et l’escroquerie.
 
Un mode opératoire bien rodé
 
Pendant plusieurs mois, le suspect utilisait de nombreuses cartes SIM, changeant régulièrement de numéro afin d’échapper à toute traçabilité. Il contactait ses victimes par téléphone ou messagerie, se présentant tantôt comme le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar, tantôt comme un ministre siégeant au Conseil des ministres.
 
Grâce à cette fausse identité, il proposait divers « services » frauduleux, notamment :
 
l’obtention de visas pour l’Europe,
 
l’inscription dans des universités étrangères,
 
ou encore le règlement à l’amiable de dossiers judiciaires sensibles.
 
 
En contrepartie, il exigeait le versement de sommes d’argent, généralement par transferts électroniques. Une fois les fonds reçus, l’escroc devenait injoignable, laissant ses victimes sans recours immédiat.
 
Des plaintes multiples et une traque discrète
 
Alertées par la multiplication des plaintes, les autorités judiciaires ont saisi la gendarmerie, qui a ouvert une enquête approfondie. Conscient d’être recherché, le suspect a tenté de se soustraire aux investigations en changeant fréquemment de ligne téléphonique et de lieux.
 
Cependant, au terme de plusieurs semaines de filature et d’exploitation de renseignements, les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar sont parvenus à le localiser et l’interpeller, dans la nuit du 12 décembre, aux environs de 22 heures.
 
Une affaire loin d’être isolée
 
Les premières exploitations de son téléphone portable et de ses échanges électroniques ont permis de mesurer l’ampleur du préjudice subi par les victimes, dont le nombre exact reste à déterminer. L’enquête pourrait ainsi révéler d’autres faits similaires et conduire à de nouvelles plaintes.
 
Déjà connu des services de sécurité pour des faits antérieurs d’escroquerie, le mis en cause a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet, où il devra répondre de ses actes devant la justice.
 
Un rappel à la vigilance
 
Cette affaire relance le débat sur la recrudescence des arnaques par usurpation d’identité au Sénégal. Les autorités rappellent que les magistrats, ministres et responsables publics ne sollicitent jamais de paiements personnels pour régler des dossiers judiciaires ou administratifs.


Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une affaire particulièrement sensible est actuellement examinée par la justice à Tambacounda, où un tailleur âgé de 36 ans est poursuivi pour des faits graves impliquant une enfant de 9 ans.


Tambacounda : un tailleur encourt 20 ans de réclusion pour des faits graves sur une mineure
Selon les éléments présentés à l’audience, les faits remonteraient au 13 mai 2024. La fillette aurait été envoyée par sa mère dans l’atelier du tailleur. C’est dans ce lieu que l’homme est accusé d’avoir commis des actes répréhensibles sur la mineure, en profitant de son jeune âge et de sa vulnérabilité.
 
Après les faits présumés, l’enfant aurait présenté des signes inquiétants, ce qui a alerté sa famille. Le père a alors saisi le commissariat central de Tambacounda, déclenchant l’ouverture d’une enquête judiciaire.
 
 
 
Un examen médical effectué par un spécialiste a mis en évidence des lésions récentes, jugées compatibles avec les accusations portées. Lors de son audition, l’enfant aurait livré un témoignage détaillé, évoquant des menaces et une situation vécue sous la contrainte.
 
Ces éléments ont été versés au dossier transmis à la chambre criminelle.
 
 
 
De son côté, l’accusé rejette catégoriquement les accusations. Il affirme n’avoir jamais porté atteinte à l’enfant et soutient qu’il se trouvait en compagnie d’un tiers au moment des faits. Ses avocats ont plaidé l’existence de zones d’ombre dans la procédure et contesté certains aspects de l’enquête.
 
 
Estimant les faits d’une extrême gravité, le parquet a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle, rappelant la nécessité de protéger les mineurs et de sanctionner sévèrement toute atteinte à leur intégrité.
 
 
L’affaire a été mise en délibéré. La décision de la juridiction est attendue lors de la prochaine audience, prévue dans les prochains jours.
 
 


Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une affaire impliquant une adolescente de 16 ans secoue la commune de Sédhiou. Un jeune homme, identifié comme M. Camara, âgé de 23 ans et conducteur de moto Jakarta, a été interpellé par les éléments de la police centrale à la suite d’une plainte déposée par un proche de la jeune fille.



Sédhiou : un jeune homme interpellé après une plainte impliquant une adolescente de 16 ans
Selon les informations recueillies, les faits se seraient produits le 29 novembre dernier. Ce jour-là, l’adolescente aurait quitté son domicile pour se rendre chez une parente. Arrivée à la gare routière, elle aurait emprunté une moto conduite par le mis en cause afin de rejoindre sa destination.
 
D’après la version de la plaignante, au lieu de la conduire à l’endroit indiqué, le conducteur aurait changé d’itinéraire et l’aurait emmenée dans une chambre. Les faits se seraient déroulés dans la soirée, aux environs de 20 heures.
 
Après les événements, la jeune fille a été admise à l’hôpital régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou, où elle a été examinée par un spécialiste. Les constats médicaux réalisés ont conduit les autorités à ouvrir une enquête.
 
Entendu par les enquêteurs, M. Camara a reconnu avoir eu des relations avec l’adolescente, tout en affirmant qu’il s’agissait, selon lui, d’un acte accepté par la jeune fille. Une déclaration qui n’a pas empêché son placement en garde à vue, les faits concernant une personne mineure étant sévèrement encadrés par la loi.
 
L’enquête suit son cours afin de déterminer les responsabilités et les suites judiciaires à donner à cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de la population locale.
 
 


Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La banlieue de Keur Massar a été le théâtre d’un drame conjugal qui a choqué la communauté locale. Mariama Ba, vendeuse de poisson et mère de sept enfants, est décédée après avoir été violemment frappée par son époux.


Drame conjugal à Keur Massar : une femme battue à mort
Selon les informations recueillies, l’incident aurait éclaté lorsque la victime a refusé les avances de son mari, invoquant sa fatigue après une journée de travail harassante. Cette réaction aurait déclenché une altercation violente au cours de laquelle l’époux, identifié comme B. Fall, aurait porté des coups sévères à Mariama Ba. Gravement blessée, elle a été transportée à l’hôpital, mais les soins reçus n’ont pas suffi à la sauver.
 
L’affaire a rapidement suscité l’émotion et l’indignation des habitants, ainsi que des réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont exprimé leur condamnation des violences conjugales et appelé à des mesures plus strictes pour protéger les femmes et les enfants dans des situations similaires.
 
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes du drame et déterminer les responsabilités de l’époux. Les associations de défense des droits des femmes ont également rappelé la nécessité de renforcer la sensibilisation et l’accompagnement des victimes de violences domestiques.


Mardi 16 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La police de Thiès a procédé à l’arrestation de 35 personnes à la suite d’une série de « simol », des vols à l’arrachée perpétrés en groupe, survenus ce dimanche de décembre 2025, en marge du combat de lutte opposant 10 Milles Problèmes à Karara Junior.


Vols à l’arrachée en pleine foule à Thiès : 35 individus mis aux arrêts
Selon des sources sécuritaires, les mis en cause auraient profité de la forte affluence autour de l’événement de lutte pour mener des opérations coordonnées de vols. Téléphones portables, sacs, bijoux et autres effets personnels ont été arrachés à plusieurs spectateurs, semant la panique dans certains secteurs.
 
Ces actes criminels, communément appelés « simol », consistent à agir en bande, souvent de manière rapide et violente, avant de tenter de se fondre dans la foule.
 
 
 
Alertées, les forces de police ont déployé un dispositif de ratissage dans les zones ciblées, permettant l’interpellation de 35 suspects. Certains d’entre eux ont été trouvés en possession d’objets volés, facilitant leur identification par les victimes.
 
Les personnes arrêtées ont été conduites dans différents commissariats de Thiès pour les besoins de l’enquête.
 
 
 
Une enquête a été ouverte pour vol en réunion, association de malfaiteurs et troubles à l’ordre public. Les autorités n’excluent pas des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés, après leur déferrement devant le parquet.
 
 
 
La police appelle les citoyens à la vigilance lors des grands rassemblements, rappelant que ces événements attirent souvent des réseaux spécialisés dans les vols à l’arrachée. Les forces de sécurité promettent un renforcement des contrôles lors des prochains événements sportifs et culturels.
 


Lundi 15 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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