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14/10/2025
Société sur Thies info
La quiétude du Marché Central de Thiès a été brutalement interrompue lorsqu’un marchand a été violemment agressé et tué à coups de couteau. Selon les premiers témoignages, l’attaque aurait eu lieu vers 17h 30, près d’un bar situé à l’entrée principale du marché.
Selon des témoins, l’altercation a éclaté vers 17 h près d’un bar situé à l’entrée principale du marché. La dispute, dont les causes restent encore floues, a rapidement dégénéré. Le trainard aurait sorti un couteau et frappé S.F à deux reprises. La victime est décédée sur place malgré l’intervention rapide des passants et des secours.
La police de Thiès a immédiatement été alertée. Le jeune suspect a fondu dans la nature.
Une enquête est en cours pour déterminer les motivations exactes de ce geste violent.
Le marché, habituellement très fréquenté en matinée, est sous le choc. « Nous avons vu la scène, c’est terrible ! Le marché n’est plus sûr, il faut que les autorités réagissent », témoigne un commerçant voisin.
Les autorités locales ont annoncé un renforcement immédiat de la sécurité autour du marché, afin de protéger commerçants et clients et de prévenir tout nouvel incident.
Cet événement dramatique rappelle l’urgence de mesures concrètes pour garantir la sécurité au Marché Central de Thiès, souvent confronté à des tensions et désordres.
La mort tragique de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais, continue de susciter une vive émotion au Sénégal et au Ghana. Le jeune joueur, formé à l’académie Esprit Foot de Yeumbeul, avait été attiré dans un club ghanéen sous prétexte d’un essai professionnel. Mais derrière cette promesse se cachait un piège mortel orchestré par un réseau de faux recruteurs.
Selon le journal Libération, qui s’appuie sur les premiers éléments fournis par la police régionale d’Ashanti, la victime a été piégée, rançonnée, puis assassinée. Le Département régional des enquêtes criminelles (CID) d’Ashanti a confirmé avoir ouvert une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Les investigations initiales révèlent que Cheikh Touré a été conduit à la morgue par un individu identifié sous le nom de Issah, qui prétendait être son frère. Or, Cheikh était fils unique, sa petite sœur étant décédée quelques années auparavant. Cette première incohérence alerte immédiatement les enquêteurs sur une possible mise en scène.
Le rapport préliminaire indique également que, le 16 octobre 2025, Issah a amené Cheikh dans un état critique à l’hôpital gouvernemental de Manhyia, présentant plusieurs blessures abdominales. Les ravisseurs avaient alors justifié son état auprès de la famille comme étant le résultat d’un « choc » lié à un accident. Les dossiers hospitaliers, cependant, montrent que Cheikh était déjà décédé à son arrivée, confirmant que l’histoire de l’accident était fabriquée.
Face à ces incohérences, le CID d’Ashanti a lancé un appel à témoins afin de recueillir toute information pouvant aider à identifier le mystérieux Issah. Selon les autorités ghanéennes, Issah demeure l’un des principaux suspects et pourrait fournir des réponses déterminantes sur les circonstances exactes de la mort du jeune footballeur.
« Tous les efforts sont déployés pour enquêter de manière approfondie sur cette affaire et traduire en justice les responsables de la mort de M. Touré », a déclaré un responsable de la police régionale, cité par Libération.
La tragédie de Cheikh Touré met en lumière un problème préoccupant : le recrutement frauduleux de jeunes sportifs africains, souvent victimes de réseaux criminels qui promettent des carrières professionnelles à l’étranger. Beaucoup de familles, séduites par la perspective d’un avenir brillant pour leurs enfants, tombent dans le piège.
Les autorités sénégalaises, en collaboration avec leurs homologues ghanéennes, suivent de près cette affaire. Des mesures renforcées pour protéger les jeunes talents sont désormais discutées dans les fédérations sportives et les structures de formation.
Au Sénégal, l’émotion est immense. Les proches, amis et camarades de Cheikh Touré pleurent un jeune homme prometteur dont la vie a été brutalement interrompue. Dans les réseaux sociaux et les clubs de football locaux, de nombreux messages rendent hommage à sa mémoire et appellent à ce que justice soit rendue.
Les autorités ghanéennes continuent de traquer Issah et son réseau, tandis que les enquêteurs cherchent à comprendre l’ampleur du trafic de jeunes footballeurs. Chaque information pourrait être cruciale pour retrouver les coupables et éviter que d’autres familles ne connaissent un drame similaire.
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire qui illustre les tensions autour de la gestion des caisses dans certaines stations-service de la capitale. Vieux Cissé, pompiste âgé d’une trentaine d’années, était poursuivi pour un manquant de 900 000 francs CFA, découvert après son service à
Vieux Cissé a tenté de plaider sa bonne foi devant le juge. Selon ses explications, le déficit serait survenu au cours de ses déplacements pour le travail. « J’ai attendu le gérant sans le voir. J’ai noté le montant manquant sur le carnet », a-t-il déclaré, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur et non d’un vol.
Le pompiste a également évoqué un second incident survenu en octobre, après deux ventes effectuées à des camions. Ces ventes auraient, selon lui, entraîné un déficit supplémentaire, qu’il attribue à des oublis ou à un « manque de vigilance » plutôt qu’à une intention frauduleuse.
Dans un effort pour démontrer sa bonne foi, Vieux Cissé a proposé au gérant Mbaye Mbow de compenser le manquant par une retenue sur salaire. Cette proposition visait à apaiser les tensions et à montrer sa volonté de réparer le préjudice.
Malgré ces explications et cette démarche, le juge n’a pas été convaincu. Vieux Cissé a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 FCfa. En outre, il devra verser 700 000 FCfa à la partie civile, représentant le montant du préjudice estimé.
Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des caisses dans certaines stations-service et la difficulté de faire la part entre erreur humaine et malversation. Pour les experts en gestion, elle souligne l’importance d’une comptabilité rigoureuse, d’une surveillance efficace et de procédures claires pour les ventes, notamment celles effectuées auprès de clients professionnels comme les transporteurs.
Pour Vieux Cissé, cette condamnation avec sursis offre une chance de se réhabiliter, mais elle laisse également une marque sur son dossier judiciaire et sa réputation professionnelle. Les propriétaires de stations-service, quant à eux, pourraient y voir un rappel de la nécessité de contrôles stricts et de systèmes de traçabilité plus fiables.
Depuis quelques années, Q Net s’est imposé dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, comme un acteur du marketing de réseau promettant forts revenus et réussite financière rapide. Derrière ces promesses séduisantes se cache pourtant une réalité plus sombre, celle d’une arnaque bien organisée.
Le véritable moteur de Q Net est le recrutement. Les nouveaux membres sont incités à investir dans des « packs de démarrage » coûteux et à convaincre d’autres personnes de faire de même. La plupart des gains proviennent des investissements des recrues, et non des ventes réelles de produits. C’est là que l’entreprise bascule dans le système pyramidal, interdit dans de nombreux pays.
Q Net séduit par ses promesses de richesse rapide et de liberté financière. Des séminaires, vidéos et témoignages montrent des jeunes qui auraient « gagné des millions en quelques mois ». Mais la réalité est beaucoup moins brillante : la majorité des participants perdent leur argent, souvent sans aucun recours légal.
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Pression constante pour recruter de nouveaux membres.
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Investissements initiaux élevés, souvent plusieurs centaines de milliers de francs CFA.
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Promesses de revenus exponentiels sans effort concret.
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Absence de preuves de vente réelle des produits au public.
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Difficultés à récupérer l’argent investi.
Plusieurs institutions financières à travers le monde et au Sénégal ont mis en garde contre Q Net, considérant l’entreprise comme un système pyramidal déguisé. Les autorités rappellent que toute entreprise qui rémunère surtout le recrutement plutôt que la vente réelle de produits est illégale et risquée.
Si Q Net peut sembler séduisant pour qui rêve de gains rapides, la prudence est de mise. La promesse de richesse instantanée est souvent un leurre, et de nombreux jeunes se retrouvent piégés financièrement. Avant d’investir, il est essentiel de vérifier la légalité de l’entreprise, de comprendre son modèle économique et d’écouter les témoignages de ceux qui ont perdu de l’argent.
La richesse rapide n’existe pas sans risque : Q Net en est un exemple frappant.
À l’occasion de la levée du corps de Abdou Aziz Mbaye, président des communicateurs traditionnels du Sénégal, plusieurs personnalités du monde médiatique et religieux ont tenu à lui rendre hommage. Parmi elles, Khadim Samb, communicateur et producteur bien connu, a livré un témoignage fort sur l’intégrité et la droiture du défunt, notamment concernant la gestion des fonds alloués aux communicateurs durant la pandémie de Covid-19.
Durant la crise sanitaire, le gouvernement avait débloqué des fonds d’appui à la communication sociale pour sensibiliser les populations sur les gestes barrières et les mesures de prévention. Ces ressources, souvent sources de polémique dans plusieurs secteurs, avaient été confiées à des responsables de groupements professionnels, dont Abdou Aziz Mbaye pour les communicateurs traditionnels.
Selon Khadim Samb, le défunt avait tenu une comptabilité rigoureuse, veillant à ce que chaque franc soit utilisé pour les activités prévues.
« Il disait toujours : “Ce que l’État nous confie appartient au peuple. Nous devons rendre compte.” »
Khadim Samb a aussi ajouté : « Quand certains réclamaient leurs parts sans justifier de missions effectuées, il refusait catégoriquement, préférant se faire des ennemis plutôt que de trahir sa conscience. »
Ce témoignage intervient alors que plusieurs affaires de mauvaise gestion de fonds liés au Covid-19 avaient éclaté dans d’autres secteurs, ternissant l’image de certaines structures. Mais pour Khadim Samb, Abdou Aziz Mbaye demeure un modèle de probité et de patriotisme.
« C’était un homme d’honneur. Il a porté haut la dignité des communicateurs traditionnels. Aujourd’hui, il part avec la bénédiction de tout un corps qui lui doit respect et reconnaissance. »
La cérémonie, tenue à Tivaouane, a réuni des autorités religieuses, des responsables culturels et plusieurs figures de la communication. Tous ont salué la droiture, la discrétion et la fidélité à ses principes d’Abdou Aziz Mbaye, dont la disparition laisse un vide dans le monde de la parole et du message traditionnel sénégalais.
Une affaire glaçante mêlant charlatanisme, viols et vidéos compromettantes secoue la Zone franche industrielle de Keur Massar. La brigade territoriale, dirigée par l’adjudant-chef Abdou Fama Guèye, a mis fin aux agissements de P. S. Seck, un prétendu marabout originaire de Linguère accusé d’avoir violé plusieurs femmes venues le consulter.
Une restauratrice piégée sous prétexte de “bains mystiques”
Tout commence en août 2024. A. D., restauratrice à Keur Mbaye Fall, traverse une période difficile après que son époux, M. D., a pris une seconde épouse. Convaincue que cette coépouse use de pratiques mystiques pour nuire à son mariage, A. D. cherche de l’aide spirituelle.
Un voisin courtier, A. M., lui recommande alors P. S. Seck, présenté comme un guérisseur aux pouvoirs redoutables.
La restauratrice accepte de le rencontrer dans une chambre louée à Darou Thioub. Le charlatan prétend devoir “consulter ses djinns” avant d’entamer le travail mystique. S’ensuivent plusieurs séances de “bains mystiques” censés lever le mauvais sort. Mais sous l’effet de substances et de manipulations, la jeune femme est contrainte à des rapports sexuels — filmés à son insu par un complice, Y. Sagna.
Les vidéos circulent et le chantage commence
Quelques semaines plus tard, le cauchemar prend une tournure encore plus humiliante : l’un des enregistrements intimes se retrouve entre les mains d’un chauffeur de “taxi-clando”, M. B., client régulier du restaurant de la victime. Choqué, ce dernier finit par lui avouer avoir vu les vidéos circuler.
Effondrée mais déterminée, la restauratrice informe son mari. Ensemble, ils se rendent à la brigade territoriale de la Zone franche industrielle pour déposer plainte.
Une enquête qui met au jour un vaste réseau d’abus
Les gendarmes n’ont pas tardé à remonter la piste du faux marabout et de son complice. L’analyse de leurs téléphones portables met au jour l’ampleur du scandale : plus de 75 vidéos et photos obscènes impliquant différentes femmes, souvent filmées dans des situations dégradantes.
Si plusieurs victimes ont été identifiées, seules deux ont accepté de témoigner dans le cadre de l’enquête, par peur de la stigmatisation.
Déféré au tribunal de Pikine-Guédiawaye
Ce lundi 20 octobre, P. S. Seck, maçon de profession reconverti en faux marabout, et son complice Y. Sagna ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.
Ils sont poursuivis pour viol, charlatanisme, collecte et diffusion illicites de données à caractère personnel.
Les autorités appellent les populations à la vigilance face à la recrudescence des cas de charlatanisme servant de couverture à des actes criminels.
Une tragédie a frappé Sédhiou : le Lieutenant Ndour, officier du service régional des Eaux et Forêts, a été retrouvé sans vie dans sa chambre. Selon Sudfm, ce sont des proches, inquiets de son silence et de ses appels restés sans réponse, qui ont donné l’alerte.
Le corps a immédiatement été transféré à la morgue de l’hôpital régional de Sédhiou, où une autopsie sera effectuée pour déterminer les circonstances exactes de ce décès. Pour l’instant, les autorités restent très discrètes sur les causes possibles.
Le Lieutenant Ndour était reconnu pour son engagement dans la protection des ressources forestières et hydriques de la région. Sa disparition soudaine laisse collègues, amis et famille dans une profonde tristesse.
La population locale, encore sous le choc, espère que l’enquête permettra de clarifier cette tragédie et de rendre justice à un fonctionnaire apprécié de tous.
Un drame a secoué, hier, l’hôpital régional de Ndiarème, suscitant l’émotion et l’indignation parmi les patients et le personnel. Une femme en travail a été contrainte d’accoucher à l’entrée de l’établissement, faute de prise en charge immédiate. Le nouveau-né, né dans des conditions précaires, n’a pas survécu.
D’après le témoin, la patiente, en travail, est restée plusieurs minutes à l’entrée de l’hôpital avant qu’une salle ne soit enfin dégagée. Les proches et les autres patients ont assisté impuissants à la naissance tragique. Cet incident met en lumière, selon nos sources, de graves lacunes dans la prise en charge des urgences obstétricales dans la région : manque de personnel, infrastructures insuffisantes et absence de moyens de transport pour les cas critiques.
La direction de l’hôpital, contactée, a indiqué attendre le rapport officiel avant d’ouvrir toute enquête et de déterminer les responsabilités. Mais la population locale et les associations de défense des droits des patients dénoncent déjà cette situation : « Une mère ne doit jamais accoucher à l’entrée d’un hôpital. Des mesures urgentes doivent être prises pour éviter que de tels drames se reproduisent », a déclaré un membre de la famille.
Ce drame tragique rappelle une fois de plus l’urgence de renforcer les capacités des maternités régionales et d’assurer une prise en charge rapide et sécurisée des femmes enceintes, même en situation critique.
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