Depuis samedi 29 novembre, un plan d’urgence a été déclenché sous la coordination de la Haute Autorité chargée de la sécurité maritime. Marine nationale, gendarmerie maritime et port autonome de Dakar sont à pied d’œuvre pour sécuriser la zone.
Les 22 membres de l’équipage ont été évacués dès le dimanche 30 novembre. Quant aux hydrocarbures présents à bord, une opération de transbordement est en cours : 39 tonnes de gazole sont progressivement transférées vers un tanker de plus petite capacité (3 000 tonnes). Une manœuvre délicate réalisée en haute mer et ralentie par les conditions marines.
Le navire de 183 mètres de long se trouve actuellement dans la rade extérieure du port de Dakar, une position particulièrement sensible. Une partie de la coque est déjà immergée, augmentant le risque de naufrage et donc de pollution massive, selon les autorités.
Pour prévenir tout déversement accidentel, des barrages anti-pollution ont été installés autour du pétrolier, tandis que les équipes tentent de colmater la brèche afin de stabiliser le navire, propriété d’une société turque selon la presse locale.
Il s’agit désormais d’une véritable course contre-la-montre pour éviter une marée noire aux portes de Dakar, qui aurait de lourdes conséquences sur l’environnement marin et le littoral sénégalais.

