Le Sénégal est mondialement reconnu pour sa gastronomie : ''thiéboudiène'', ''yassa'','' mafé'', ''soupe kandia''… Autant de plats qui racontent l’histoire et la convivialité du peuple sénégalais.
Longtemps, ces recettes traditionnelles à base de produits locaux — mil, poisson, arachide, légumes — ont constitué une alimentation équilibrée et nourrissante.
Mais depuis quelques années, les habitudes évoluent à grande vitesse. Sous l’effet de l’urbanisation, du manque de temps et de la mondialisation, les repas faits maison cèdent du terrain aux produits importés, raffinés ou transformés. Le riz blanc a remplacé le mil et le fonio ; les boissons sucrées et les plats rapides ont envahi le quotidien.
Les nutritionnistes parlent d’une “transition alimentaire à risque”.
La plupart des Sénégalais consomment aujourd’hui trop de sel, trop d’huile et trop de sucre.
L’huile d’arachide est utilisée en excès dans la cuisine quotidienne.
Le sel est ajouté systématiquement, même dans les aliments déjà salés.
Le célèbre ''attaya'', symbole d’hospitalité, est souvent préparé avec plusieurs cuillères de sucre.
Et les jeunes citadins, séduits par la “street food”, se nourrissent de shawarmas, sandwichs omelette-mayonnaise et hamburgers à longueur de journée.
Conséquence directe : les maladies non transmissibles explosent. Selon nos recherches, près de 30 % des adultes sénégalais sont en surpoids et le diabète touche environ 6 % de la population — souvent sans diagnostic.
Le paradoxe sénégalais est saisissant : dans les villes, on mange trop gras, trop sucré, trop salé ; dans les campagnes, beaucoup peinent encore à manger à leur faim.
Le pays affronte ainsi une double charge nutritionnelle : la malnutrition infantile persiste pendant que les maladies liées à la surconsommation progressent.
Cette situation reflète une fracture alimentaire entre classes sociales, régions et modes de vie.
Longtemps, ces recettes traditionnelles à base de produits locaux — mil, poisson, arachide, légumes — ont constitué une alimentation équilibrée et nourrissante.
Mais depuis quelques années, les habitudes évoluent à grande vitesse. Sous l’effet de l’urbanisation, du manque de temps et de la mondialisation, les repas faits maison cèdent du terrain aux produits importés, raffinés ou transformés. Le riz blanc a remplacé le mil et le fonio ; les boissons sucrées et les plats rapides ont envahi le quotidien.
Les nutritionnistes parlent d’une “transition alimentaire à risque”.
La plupart des Sénégalais consomment aujourd’hui trop de sel, trop d’huile et trop de sucre.
L’huile d’arachide est utilisée en excès dans la cuisine quotidienne.
Le sel est ajouté systématiquement, même dans les aliments déjà salés.
Le célèbre ''attaya'', symbole d’hospitalité, est souvent préparé avec plusieurs cuillères de sucre.
Et les jeunes citadins, séduits par la “street food”, se nourrissent de shawarmas, sandwichs omelette-mayonnaise et hamburgers à longueur de journée.
Conséquence directe : les maladies non transmissibles explosent. Selon nos recherches, près de 30 % des adultes sénégalais sont en surpoids et le diabète touche environ 6 % de la population — souvent sans diagnostic.
Le paradoxe sénégalais est saisissant : dans les villes, on mange trop gras, trop sucré, trop salé ; dans les campagnes, beaucoup peinent encore à manger à leur faim.
Le pays affronte ainsi une double charge nutritionnelle : la malnutrition infantile persiste pendant que les maladies liées à la surconsommation progressent.
Cette situation reflète une fracture alimentaire entre classes sociales, régions et modes de vie.
