Les faits remontent à novembre 2024, lorsque S. Camara inscrit son fils dans le centre de football de Bandia. Quelques mois plus tard, le jeune homme affirme avoir été victime d’agressions sexuelles de la part de son directeur, sous couvert de « massages thérapeutiques » destinés à soulager des douleurs aux adducteurs.
Selon ses déclarations, ces massages se seraient transformés à plusieurs reprises en gestes déplacés, à son insu et sans son consentement.
… mais un différend financier en toile de fond
Derrière ces accusations, l’affaire révèle aussi un conflit d’argent. Le père du jeune joueur avait versé 400 000 FCFA pour un voyage d’essai en Espagne. Mais son fils fut finalement écarté du projet. En outre, trois mois de frais de pension, soit 225 000 FCFA, restaient impayés.
À la barre, D. Faye a fermement rejeté les accusations, dénonçant une « machination » visant à récupérer les sommes versées sans solder les dettes dues au centre.
Une relaxe prononcée, faute de preuves
Après plusieurs audiences, la justice a constaté l’absence de preuves matérielles étayant les accusations du plaignant : aucun certificat médical n’a été produit, et plusieurs incohérences ont été relevées dans les témoignages.
Le tribunal a donc décidé de relaxer purement et simplement D. Faye, qui retrouve désormais sa liberté et son poste.
S’il savoure sa victoire judiciaire, le directeur du centre n’a pas caché son ressentiment. Devant les journalistes, il a confié :
« Je remets tout entre les mains de Dieu. »
Cette affaire, qui aura profondément secoué le petit monde du football amateur sénégalais, pose une fois encore la question de la gestion éthique des centres privés de formation et de la protection des jeunes sportifs.
Selon ses déclarations, ces massages se seraient transformés à plusieurs reprises en gestes déplacés, à son insu et sans son consentement.
… mais un différend financier en toile de fond
Derrière ces accusations, l’affaire révèle aussi un conflit d’argent. Le père du jeune joueur avait versé 400 000 FCFA pour un voyage d’essai en Espagne. Mais son fils fut finalement écarté du projet. En outre, trois mois de frais de pension, soit 225 000 FCFA, restaient impayés.
À la barre, D. Faye a fermement rejeté les accusations, dénonçant une « machination » visant à récupérer les sommes versées sans solder les dettes dues au centre.
Une relaxe prononcée, faute de preuves
Après plusieurs audiences, la justice a constaté l’absence de preuves matérielles étayant les accusations du plaignant : aucun certificat médical n’a été produit, et plusieurs incohérences ont été relevées dans les témoignages.
Le tribunal a donc décidé de relaxer purement et simplement D. Faye, qui retrouve désormais sa liberté et son poste.
S’il savoure sa victoire judiciaire, le directeur du centre n’a pas caché son ressentiment. Devant les journalistes, il a confié :
« Je remets tout entre les mains de Dieu. »
Cette affaire, qui aura profondément secoué le petit monde du football amateur sénégalais, pose une fois encore la question de la gestion éthique des centres privés de formation et de la protection des jeunes sportifs.