Devant les députés, le ministre de la Justice Ousmane Diagne a indiqué que 849 personnes sont actuellement placées sous bracelet électronique au Sénégal. Cette clarification vise à dissiper l’idée selon laquelle cette mesure ne concernerait que des responsables politiques ou anciens dignitaires impliqués dans des affaires judiciaires.
« Contrairement à ce que pense une partie de l’opinion, les autorités ou ex-dirigeants en conflit avec la justice ne sont pas les seuls à en bénéficier », a-t-il souligné. Selon le garde des Sceaux, si ces dossiers attirent davantage l’attention médiatique, de nombreux condamnés pour des délits mineurs profitent également de cette alternative à la détention.
Le ministre a rappelé que le bracelet électronique constitue une sanction judiciaire à part entière et non un privilège. Cette mise au point intervient alors que plusieurs parlementaires ont exprimé leurs réserves, estimant que ceux ayant détourné des sommes importantes ne devraient pas en bénéficier, tandis que de petits délinquants restent incarcérés.