Profitant de l’absence de ses employeurs, la jeune femme aurait dérobé 50 000 FCFA en espèces ainsi qu’une boîte à bijoux contenant plusieurs colliers en or, estimés à 1,5 million FCFA. L’ensemble sera écoulé pour seulement 100 000 FCFA. Pour ces faits, le parquet a requis deux ans de prison, dont un an ferme.
D’après les informations rapportées par L’Observateur, les faits se sont produits le 8 novembre. Ce jour-là, la famille Andrad était absente du domicile. Chargée des travaux ménagers, M. Diatta quitte la terrasse qu’elle nettoyait pour se rendre discrètement dans la chambre conjugale.
Elle fouille l’armoire, s’empare de l’argent liquide et de la boîte à bijoux, puis transporte le butin dans sa chambre. Séduite par la valeur des objets, elle décide d’agir sans délai.
Avant le retour des propriétaires, l’accusée se rend à Saly Portudal, puis au marché central de Mbour, où elle revend les bijoux pour 100 000 FCFA, une somme très inférieure à leur valeur réelle.
Les 50 000 FCFA en espèces sont aussitôt utilisés pour l’achat d’un téléphone iPhone.
Le lendemain, elle se présente à son lieu de travail comme si de rien n’était.
Mais A.R. Andrad constate rapidement le désordre dans sa chambre. À la première confrontation, M. Diatta passe aux aveux, reconnaissant l’intégralité des faits et détaillant l’usage fait du butin.
Elle est immédiatement remise à la Brigade de gendarmerie de Malicounda, puis déférée au parquet de Mbour et placée sous mandat de dépôt.
À l’audience du Tribunal d’instance, la prévenue revient sur ses déclarations. Après avoir affirmé ne plus se souvenir du receleur, elle finit par en donner le nom, sans pouvoir indiquer son adresse ni permettre son identification.
Cette situation empêche toute récupération des bijoux, auxquels la victime attachait une forte valeur sentimentale, les ayant hérités de ses parents. Malgré cette perte, l’ancien militaire a indiqué pardonner son ex-employée et n’a réclamé aucun dédommagement.
Au regard des aveux et de la gravité des faits, le parquet a requis deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme.
Le verdict est attendu le 18 décembre.

