Les tensions survenues mercredi dernier lors de la mobilisation des étudiants en Master réclamant leurs allocations ont entraîné un nombre élevé de blessés. Selon les données disponibles, 139 personnes ont été recensées, dont 56 femmes et 83 hommes, sans qu’aucun cas de décès ne soit rapporté.
Ce chiffre important illustre l’intensité des affrontements, accompagnés de divers types de blessures. Certains étudiants ont présenté des crises d’angoisse, des malaises liés au stress ou encore des signes de panique. D’autres ont souffert de plaies cutanées, telles que éraflures, égratignures, brûlures superficielles ou encore plaies nécessitant des sutures.
Plusieurs cas de traumatismes des membres ont également été enregistrés, incluant contusions multiples, entorses, fractures — notamment aux mains — ainsi que des luxations d’épaule.
Les gaz lacrymogènes utilisés durant les heurts ont provoqué des irritations oculaires et respiratoires, des difficultés à respirer et, chez certains, des crises d’asthme.
Enfin, des traumatismes crâniens ont été signalés. Si certains restent légers et sans signes immédiats de gravité, d’autres nécessitent une imagerie ou un suivi médical approfondi.
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