Selon nos informations, il s’agit d’un gang organisé, méthodique, et manifestement bien renseigné sur ses cibles.
La première incursion se déroule à l’entrée de Saly, dans un restaurant très fréquenté, connu pour sa cave à vin et ses recettes élevées.
Les assaillants, déterminés et rapides, se dirigent directement vers la caisse sans s’attarder dans les autres espaces.
Bilan : 1.100.000 FCFA emportés, en plus de plusieurs téléphones appartenant au personnel.
Le mode opératoire — sans hésitation, sans fouille inutile — laisse penser à un repérage préalable approfondi.
Quelques minutes après, le gang remonte vers le croisement de Saly où se trouve un dépôt de boissons.
Pour neutraliser toute réaction, les malfaiteurs tirent deux coups de feu de sommation, une manœuvre d’intimidation qui a glacé le quartier.
Après une effraction nette et une fouille rapide, ils disparaissent avec 2.000.000 FCFA.
Le temps entre les deux assauts est si court que tout indique une coordination impeccable.
La série de raids se poursuit avec une troisième attaque, cette fois contre une boulangerie de Malicounda.
Même signature : intervention brève, direction précise vers les caisses, pas de violences inutiles, mais une efficacité redoutable.
Alertées, les forces de sécurité ont rapidement réagi.
La Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) a été mobilisée, quadrillant plusieurs axes et procédant à un ratissage intensif de la zone Saly–Malicounda, particulièrement fréquentée en cette période de haute activité touristique.
Malgré ce déploiement massif, aucune arrestation n’a encore été confirmée.
Le gang, très mobile et visiblement expérimenté, reste pour l’heure introuvable.
L’organisation millimétrée, la rapidité d’exécution, le choix des cibles rentables et la capacité à disparaître sans laisser de traces soulèvent plusieurs interrogations sur la structure réelle du groupe et son niveau d’implantation dans la zone.
Les commerçants, eux, oscillent entre colère et inquiétude, tandis que les forces de l’ordre resserrent l’étau.
