Malgré un score légèrement inférieur à celui de 2020 (95,31 %), Ouattara s’impose dans toutes les circonscriptions, avec des scores proches de 100 % dans plusieurs départements du Nord. Le taux de participation s’élève à 50,10 %, en légère baisse par rapport à 2020 (53,9 %).
Si le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2 % des bureaux de vote, selon les forces de l’ordre. Le Conseil national des droits de l’homme fait état d’une dizaine de morts depuis le début du processus électoral.
L’opposition, regroupée au sein du Front commun (PPA-CI et PDCI-RDA), dénonce une « mascarade électorale » et exige de nouvelles élections crédibles et inclusives. Les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjiane Thiam avaient été invalidées avant le scrutin.
De leur côté, plusieurs missions d’observation, dont la CEN-SAD et le CNDH, saluent un scrutin globalement apaisé, tout en appelant les candidats à recourir aux voies légales pour tout contentieux. Le Conseil constitutionnel doit désormais valider les résultats définitifs de cette septième élection présidentielle de l’ère multipartiste.

