Martin Vizcarra va rejoindre trois des anciens chefs d'État du Pérou à la prison de Barbadillo à Lima, connue pour être là prison présidentielle du pays : Pedro Castillo (président de 2021 à 2022), Ollanta Humala (président de 2011 à 2016) et Alejandro Toledo (président de 2001 à 2006). Martin Vizcarra, lui, devrait y rester quatorze ans, rapporte notre correspondant à Lima, Martin Chabal.
Le tribunal l'a finalement jugé coupable de corruption après une longue enquête. Il a reçu des pots-de-vin d'entreprises de construction, alors qu'il était encore gouverneur de la région de Moquegua (sud). Martin Vizcarra aurait perçu 640 000 dollars, soit environ 550 000 euros. L'affaire, révélée en 2019 par le journal El Comercio, avait entraîné sa destitution un an plus tard.
Cette condamnation est un petit séisme dans la vie politique péruvienne. Dans moins de six mois se tiendra l'élection présidentielle et Martin Vizcarra était, malgré l'enquête et le procès, encore très influent sur la scène politique nationale. Il dispose encore de beaucoup de soutiens au Pérou. Lors de sa présidence, son combat contre la corruption et sa volonté de réformer le système politique péruvien l'avait rendu très populaire.
Martin Vizcarra étant également interdit d'exercer des fonctions publiques pendant neuf ans en raison de cette condamnation, son frère Mario Vizcarra a repris le flambeau et se présente à l'élection présidentielle du mois d'avril 2026. Mario Vizcarra dénonce d'ailleurs une vengeance du système politique dans ce procès et promet de faire libérer son frère s'il est élu.
Vice-président sous le gouvernement de Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018), Martin Vizcarra avait assumé la présidence après la démission de ce dernier. Pedro Pablo Kuczynski était empêtré dans le scandale de corruption de l'entreprise brésilienne de BPT Odebrecht, qui a reconnu avoir versé des pots-de-vin à de nombreux dirigeants latino-américains.
Jouissant d'une popularité record, Martin Vizcarra a dissous en 2019 le Parlement et convoqué de nouvelles élections législatives. Le Parlement renouvelé l'a ensuite destitué en novembre 2020, provoquant des manifestations violemment réprimées qui ont fait deux morts.
Le tribunal l'a finalement jugé coupable de corruption après une longue enquête. Il a reçu des pots-de-vin d'entreprises de construction, alors qu'il était encore gouverneur de la région de Moquegua (sud). Martin Vizcarra aurait perçu 640 000 dollars, soit environ 550 000 euros. L'affaire, révélée en 2019 par le journal El Comercio, avait entraîné sa destitution un an plus tard.
Cette condamnation est un petit séisme dans la vie politique péruvienne. Dans moins de six mois se tiendra l'élection présidentielle et Martin Vizcarra était, malgré l'enquête et le procès, encore très influent sur la scène politique nationale. Il dispose encore de beaucoup de soutiens au Pérou. Lors de sa présidence, son combat contre la corruption et sa volonté de réformer le système politique péruvien l'avait rendu très populaire.
Martin Vizcarra étant également interdit d'exercer des fonctions publiques pendant neuf ans en raison de cette condamnation, son frère Mario Vizcarra a repris le flambeau et se présente à l'élection présidentielle du mois d'avril 2026. Mario Vizcarra dénonce d'ailleurs une vengeance du système politique dans ce procès et promet de faire libérer son frère s'il est élu.
Vice-président sous le gouvernement de Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018), Martin Vizcarra avait assumé la présidence après la démission de ce dernier. Pedro Pablo Kuczynski était empêtré dans le scandale de corruption de l'entreprise brésilienne de BPT Odebrecht, qui a reconnu avoir versé des pots-de-vin à de nombreux dirigeants latino-américains.
Jouissant d'une popularité record, Martin Vizcarra a dissous en 2019 le Parlement et convoqué de nouvelles élections législatives. Le Parlement renouvelé l'a ensuite destitué en novembre 2020, provoquant des manifestations violemment réprimées qui ont fait deux morts.
