L’interrogatoire du témoin a commencé depuis deux heures. Et c’est peu dire que Mustapha M. passe, ce mardi, un mauvais moment à la barre de la cour d’assises de Paris. « Ce n’est pas mon procès », clame celui qui a partagé la vie de l’accusée, Dahbia Benkired, durant quelques années. Le vernis vient de se fissurer.
L’après-midi avait pourtant bien commencé pour cet enseignant de 33 ans, originaire de Bry-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Polo Lacoste noir, jean bleu, les cheveux courts, Mustapha M. s’exprime aussi bien que calmement. Très confiant, il raconte sa rencontre avec celle qu’il surnomme affectueusement « Dina ». « Elle avait 18 ans, je devais en avoir 24. Elle était très belle, très joyeuse, explique-t-il. Quand je l’ai rencontrée, elle était vierge. On avait décidé de ne pas consommer pour saisir cette chance. » Il en avait même parlé avec la mère de Dahbia Benkired qui était « très attentive à la virginité de ses filles ».
Durant une année, le couple vit le grand amour et habite dans « un tout petit appartement » de 16 m2, loué par le jeune homme qui semble très épris. « Elle était magnifique, quand je marchais avec elle, tous les regards se portaient sur elle. » Après une première période de séparation, ils tentent de se remettre ensemble.
Mais, dit-il, « le vase était cassé. On a essayé de recoller les morceaux, c’était assez compliqué. » Cette nouvelle relation était, selon lui, « un peu toxique ». Dahbia dépose même plainte pour violences conjugales et Mustapha M. a été convoqué au commissariat par une policière « assez cool » pour s’expliquer. Par la suite, il dit ne plus avoir eu de nouvelle de l’accusée, jusqu’au décès, en septembre 2020, de sa mère. Elle s’est « retrouvée en difficulté » car « elle ne pouvait plus vivre dans l’appartement de sa maman défunte ». « Physiquement, elle mincissait », se rappelle-t-il. « Elle avait perdu un peu de joie de vivre. »
Grand prince, il l’accueille chez lui. Au cours de l’été 2022, il part en voyage durant deux mois. A son retour, Mustapha M. trouve que Dahbia Benkired a changé. Durant son absence, des gens lui auraient fait « des choses bizarres ». « Elle reste très évasive, change de sujet. Je reviens à la charge et elle me dit simplement : "Je ne sais pas, il y avait des bougies, j’étais dans le noir." » A cette période, l’accusée, pour qui il ressent « de l’affection et de la tendresse », a arrêté de boire de l’alcool et de fumer du cannabis. Un jour, elle lui aurait soufflé « avec froideur » qu’elle ne lui ferait « jamais de mal » et qu’elle voulait « tuer des gens ». Comme il partait au travail, il n’aurait pas fait plus attention que ça à ces propos troublant.
L’après-midi avait pourtant bien commencé pour cet enseignant de 33 ans, originaire de Bry-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Polo Lacoste noir, jean bleu, les cheveux courts, Mustapha M. s’exprime aussi bien que calmement. Très confiant, il raconte sa rencontre avec celle qu’il surnomme affectueusement « Dina ». « Elle avait 18 ans, je devais en avoir 24. Elle était très belle, très joyeuse, explique-t-il. Quand je l’ai rencontrée, elle était vierge. On avait décidé de ne pas consommer pour saisir cette chance. » Il en avait même parlé avec la mère de Dahbia Benkired qui était « très attentive à la virginité de ses filles ».
Durant une année, le couple vit le grand amour et habite dans « un tout petit appartement » de 16 m2, loué par le jeune homme qui semble très épris. « Elle était magnifique, quand je marchais avec elle, tous les regards se portaient sur elle. » Après une première période de séparation, ils tentent de se remettre ensemble.
Mais, dit-il, « le vase était cassé. On a essayé de recoller les morceaux, c’était assez compliqué. » Cette nouvelle relation était, selon lui, « un peu toxique ». Dahbia dépose même plainte pour violences conjugales et Mustapha M. a été convoqué au commissariat par une policière « assez cool » pour s’expliquer. Par la suite, il dit ne plus avoir eu de nouvelle de l’accusée, jusqu’au décès, en septembre 2020, de sa mère. Elle s’est « retrouvée en difficulté » car « elle ne pouvait plus vivre dans l’appartement de sa maman défunte ». « Physiquement, elle mincissait », se rappelle-t-il. « Elle avait perdu un peu de joie de vivre. »
Grand prince, il l’accueille chez lui. Au cours de l’été 2022, il part en voyage durant deux mois. A son retour, Mustapha M. trouve que Dahbia Benkired a changé. Durant son absence, des gens lui auraient fait « des choses bizarres ». « Elle reste très évasive, change de sujet. Je reviens à la charge et elle me dit simplement : "Je ne sais pas, il y avait des bougies, j’étais dans le noir." » A cette période, l’accusée, pour qui il ressent « de l’affection et de la tendresse », a arrêté de boire de l’alcool et de fumer du cannabis. Un jour, elle lui aurait soufflé « avec froideur » qu’elle ne lui ferait « jamais de mal » et qu’elle voulait « tuer des gens ». Comme il partait au travail, il n’aurait pas fait plus attention que ça à ces propos troublant.