Daouda Koné venait d’être nommé directeur de l’ORTM à Douentza, en juillet dernier. Lui et son cameraman, Salif Sangaré, circulaient dans un minibus de transport en commun entre Sévaré et Konna, lorsque, vers 14 heures, les jihadistes ont arrêté leur véhicule. Les autres passagers ont été relâchés et les deux journalistes, pris en otage, emmenés vers une destination inconnue.
« Des cibles partout »
Ni la direction de l’ORTM, ni la Maison de la presse du Mali, sollicitées par RFI, n’ont souhaité réagir à ce stade, afin de ne pas compromettre d’éventuelles démarches pour leur libération. « Nous sommes des cibles partout », se désole un cadre d’une association malienne de journalistes.
Depuis 2020, cinq journalistes maliens avaient déjà été enlevés par des groupes armés, pour la plupart liés aux jihadistes du Jnim mais aussi aux chasseurs traditionnels dozos.
Saleck Ag Jiddou et Moustapha Koné, de Radio Coton Ansongo, enlevés en 2023, Sory Koné de la radio Souba de Ségou et Moussa M’Bana Dicko de la radio Dande Haïré, enlevés en 2021 et Hamadoun Nialibouly, de la radio Dandé Douentza enlevé en 2020, n’ont jamais reparu depuis. Les proches d’Hamadoun Nialibouly, enlevé quant à lui par des chasseurs traditionnels dozos, le tiennent malheureusement pour mort.
Abdoul Aziz Djibrilla, journaliste malien à Radio Naata, a quant à lui été tué en 2023 dans l’attaque au cours de laquelle les deux journalistes de Radio Coton Ansongo ont été enlevés.
Le journaliste français Olivier Dubois, enlevé en 2021, a passé deux ans en captivité avant d’être libéré par le Jnim en 2023. En 2013, nos collègues de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon avaient été assassinés à Kidal par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
« Des cibles partout »
Ni la direction de l’ORTM, ni la Maison de la presse du Mali, sollicitées par RFI, n’ont souhaité réagir à ce stade, afin de ne pas compromettre d’éventuelles démarches pour leur libération. « Nous sommes des cibles partout », se désole un cadre d’une association malienne de journalistes.
Depuis 2020, cinq journalistes maliens avaient déjà été enlevés par des groupes armés, pour la plupart liés aux jihadistes du Jnim mais aussi aux chasseurs traditionnels dozos.
Saleck Ag Jiddou et Moustapha Koné, de Radio Coton Ansongo, enlevés en 2023, Sory Koné de la radio Souba de Ségou et Moussa M’Bana Dicko de la radio Dande Haïré, enlevés en 2021 et Hamadoun Nialibouly, de la radio Dandé Douentza enlevé en 2020, n’ont jamais reparu depuis. Les proches d’Hamadoun Nialibouly, enlevé quant à lui par des chasseurs traditionnels dozos, le tiennent malheureusement pour mort.
Abdoul Aziz Djibrilla, journaliste malien à Radio Naata, a quant à lui été tué en 2023 dans l’attaque au cours de laquelle les deux journalistes de Radio Coton Ansongo ont été enlevés.
Le journaliste français Olivier Dubois, enlevé en 2021, a passé deux ans en captivité avant d’être libéré par le Jnim en 2023. En 2013, nos collègues de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon avaient été assassinés à Kidal par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

