À Madagascar, le cadre n’est pas encore officiellement arrêté, mais les premiers signaux laissent entrevoir la création d’un directoire militaire, chargé de diriger le pays durant une période transitoire estimée entre 18 et 24 mois, jusqu’à un référendum constitutionnel annoncé par le colonel Michael Randrianirina.
Toute la nuit, des juges de la Haute Cour constitutionnelle ont tenu des réunions avec les militaires du Capsat pour tenter de donner une apparence de légalité à cette prise de pouvoir. Mais un point bloque : l’annonce de la dissolution de plusieurs institutions clés, notamment la Céni, le Sénat, la HCC et la Haute Cour de justice.
Les militaires doivent encore préciser s’ils comptent remplacer ces institutions ou simplement renouveler leurs membres – on se souvient, durant les manifestations, la Gen Z avait pointé du doigt ces instances pour « corruption généralisée ». Un diplomate souligne à RFI que l’usage officiel ou non du terme « coup d’État » dépendra en grande partie du sort réservé à ces instances. Un « rétropédalage » sur ces annonces reste d’ailleurs possible, confie un fin connaisseur de la scène politique malgache.
Mardi soir, au Capsat – désormais QG du colonel Michael Randrianirina – le nouvel homme fort a reçu les ralliements de juges de la HCC, de responsables politiques, de membres de la société civile ainsi que de plusieurs mouvements de la Gen Z, moteur des manifestations de ces dernières semaines.
Les militaires et la Gen Z se sont entendus sur deux personnalités chargées d’assurer la liaison entre les deux camps. Objectif : fluidifier les négociations à venir. « La politique sociale fait partie de nos priorités », a déclaré le colonel Michael Randrianirina, annonçant la nomination prochaine d’un Premier ministre de consensus chargé de former un gouvernement de transition.
De leur côté, les jeunes aspirent à faire entendre leur voix et démontrer leur capacité à participer aux décisions politiques, que ce soit avec les militaires ou avec d'autres acteurs. « On va trouver un Premier ministre de consensus pour qu'il puisse former son gouvernement » avait indiqué le colonel Michael. « La politique sociale fait partie de nos priorités », avait-il conclu.
De leur côté, les ambassades n'avaient toujours pas réagi à la mi-journée. Une réunion entre chancelleries était prévue dans l'après-midi à Antananarivo.
Dans l'après-midi, la France a appelé les autorités militaires qui ont pris le pouvoir à préserver la démocratie et l'État de droit, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.
Toute la nuit, des juges de la Haute Cour constitutionnelle ont tenu des réunions avec les militaires du Capsat pour tenter de donner une apparence de légalité à cette prise de pouvoir. Mais un point bloque : l’annonce de la dissolution de plusieurs institutions clés, notamment la Céni, le Sénat, la HCC et la Haute Cour de justice.
Les militaires doivent encore préciser s’ils comptent remplacer ces institutions ou simplement renouveler leurs membres – on se souvient, durant les manifestations, la Gen Z avait pointé du doigt ces instances pour « corruption généralisée ». Un diplomate souligne à RFI que l’usage officiel ou non du terme « coup d’État » dépendra en grande partie du sort réservé à ces instances. Un « rétropédalage » sur ces annonces reste d’ailleurs possible, confie un fin connaisseur de la scène politique malgache.
Mardi soir, au Capsat – désormais QG du colonel Michael Randrianirina – le nouvel homme fort a reçu les ralliements de juges de la HCC, de responsables politiques, de membres de la société civile ainsi que de plusieurs mouvements de la Gen Z, moteur des manifestations de ces dernières semaines.
Les militaires et la Gen Z se sont entendus sur deux personnalités chargées d’assurer la liaison entre les deux camps. Objectif : fluidifier les négociations à venir. « La politique sociale fait partie de nos priorités », a déclaré le colonel Michael Randrianirina, annonçant la nomination prochaine d’un Premier ministre de consensus chargé de former un gouvernement de transition.
De leur côté, les jeunes aspirent à faire entendre leur voix et démontrer leur capacité à participer aux décisions politiques, que ce soit avec les militaires ou avec d'autres acteurs. « On va trouver un Premier ministre de consensus pour qu'il puisse former son gouvernement » avait indiqué le colonel Michael. « La politique sociale fait partie de nos priorités », avait-il conclu.
De leur côté, les ambassades n'avaient toujours pas réagi à la mi-journée. Une réunion entre chancelleries était prévue dans l'après-midi à Antananarivo.
Dans l'après-midi, la France a appelé les autorités militaires qui ont pris le pouvoir à préserver la démocratie et l'État de droit, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.