Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) s’est fixé pour objectif de collecter 150 000 poches de sang d’ici 2026, afin de se rapprocher du ratio recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), estimé à 180 000 poches par an. C’est ce qu’a indiqué le directeur général du CNTS, Dr Daouda Seck, lors d’une journée de don de sang organisée à la présidence de la République. 
    
Selon Dr Seck, le Sénégal enregistre actuellement un déficit d’environ 25 %, soit 40 000 à 50 000 poches manquantes chaque année. En 2024, le CNTS a collecté 136 347 poches de sang, soit une hausse de 4 % par rapport à 2023. Cependant, le besoin quotidien reste estimé à 300 poches, alors que seules 200 sont distribuées chaque jour. 
    
Pour combler ce manque, le CNTS prévoit de renforcer ses campagnes de sensibilisation et d’accroître la participation féminine dans le don de sang de 10 %. La structure entend également collaborer avec les ministères de l’Éducation nationale et des Forces armées, tout en digitalisant le circuit du donneur de sang. 
    
Par ailleurs, la construction de nouveaux locaux du CNTS, intégrant un centre de biothérapie, figure parmi les projets à venir. 
    
Dr Seck a rappelé que le sang joue un rôle crucial dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, la prise en charge des accidents, des patients sous dialyse, ou encore des maladies génétiques. Dans le contexte actuel de la fièvre de la vallée du Rift, il a également souligné l’importance du sang pour éviter les décès dus aux complications hémorragiques. 
    
De son côté, Mary Teuw Niane, directeur de cabinet du président de la République, a salué cet élan de solidarité, qualifiant le don de sang d’« acte de vie, de foi en l’humanité et d’amour silencieux mais infini », rappelant que « le sang est le souffle même de la vie, et nul ne peut le fabriquer ni le remplacer ». 
   
  aps 
  
				 
 
  
 
			  
 
			  

 
					  
					  
					  
					 