D’après les informations recueillies, la CDC aurait entrepris une expulsion sur le terrain, délogeant les gardiens et empêchant les héritiers d’accéder à leurs cultures. La famille affirme posséder des documents légaux attestant de leur propriété depuis les années 1980, signés par la mairie locale.
Selon la famille, cette opération viserait à intégrer les terres dans un projet immobilier lancé en 2019, destiné à livrer plus de 4 400 parcelles, dont seulement un millier ont été attribuées jusqu’à présent.
Abou Diallo, héritier principal, accuse la CDC de chercher à spolier les terres de manière illégale. Assi Diallo, fille du défunt, témoigne : « Nos cultures, papayes, arachides et citronniers, sont détruites de nuit par des tracteurs. Nous voulons défendre l’héritage de notre père, quitte à risquer notre vie. »
La famille dénonce une action arbitraire et réclame l’intervention urgente de l’État et des autorités judiciaires pour mettre fin à ce qu’elle considère comme une spoliation foncière flagrante.
Pour l’instant, la CDC n’a pas fourni de réaction officielle face à ces accusations. La famille espère que le président de la République et la justice pourront trancher rapidement ce dossier sensible.