
Les tensions entre éleveurs et cultivateurs dans la région ne sont pas nouvelles. La concurrence pour l’accès aux terres cultivables et aux pâturages s’intensifie à cause de plusieurs facteurs :
Pression démographique et extension des zones agricoles.
Changements climatiques réduisant la disponibilité des pâturages.
Absence de mécanismes de médiation efficaces entre acteurs agricoles et pastoraux.
Ces facteurs créent un terrain propice aux conflits violents, comme celui survenu à Gala Mbengue. La fuite du présumé responsable montre aussi la difficulté des forces de sécurité à contenir ces incidents, souvent enracinés dans des enjeux économiques et communautaires profonds.
Perspectives
Pour prévenir de tels affrontements, les experts soulignent l’importance de :
Renforcer la médiation locale entre éleveurs et cultivateurs.
Mettre en place des règles claires de gestion foncière.
Sensibiliser les communautés aux risques liés aux conflits fonciers.
Sans ces mesures, ces incidents risquent de se répéter, avec des conséquences graves pour la sécurité et la cohésion sociale dans la région.