Fin du cessez-le-feu au Proche-Orient. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné ce mardi des frappes « immédiates » sur la bande de Gaza,accusant le mouvement islamiste palestinien du Hamas de violer le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.
Peu de temps après, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins font effectivement état d'au moins trois frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza. Un premier bilan de cinq morts est également annoncé côté palestinien.
La restitution des otages, point de tension entre le Hamas et le gouvernement Netanyahou
En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas avait libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza depuis son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne en riposte à l’attaque du 7-Octobre.
Lundi soir, l’armée israélienne a annoncé que la Croix-Rouge avait reçu un cercueil contenant la dépouille d’un otage, après l’annonce par le Hamas de la restitution d’un nouveau corps de captif. Mais après les examens d’identification, les autorités israéliennes ont annoncé mardi que les restes humains rendus étaient en fait ceux de l’otage d’Ofir Tzarfati dont une partie des restes avait été ramenée de Gaza il y a environ deux ans par l’armée.
En réponse, la branche armée du Hamas a annoncé reporter la remise d'une dépouille qui était prévue ce mardi. « Aujourd'hui, les Brigades Al-Qassam ont trouvé le corps de l'un des prisonniers de l'occupation lors d'opérations de recherche dans l'un des tunnels situés dans le sud de la bande de Gaza », dit le groupe armé dans un communiqué. « Nous reporterons la remise prévue aujourd'hui en raison des violations de l'occupation », ajoute le Hamas, qui dit encore que « toute escalade sioniste entravera les recherches, les fouilles et la récupération des corps ».
« Il s’agit d’une violation flagrante » de l’accord de trêve, négocié sous l’égide du président américain Donald Trump, a dénoncé le bureau de Benyamin Netanyahou, annonçant une réunion de sécurité. « En termes de conséquences pour le Hamas, rien n’est exclu pour le moment », avait indiqué Shosh Bedrosian, la porte-parole du gouvernement. « Mais tout cela se fait en pleine coordination avec les Etats-Unis, avec le président Trump et son équipe ».
Environ 70.000 morts en deux ans
Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a appelé le gouvernement Netanyahou à « agir de manière décisive » contre le Hamas pour ses « violations » de l’accord de trêve. Pour le ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir, en charge de la Sécurité intérieure, le fait que « le Hamas continue de jouer et ne transfère pas immédiatement toutes les dépouilles » prouve qu’il est « encore debout ». « Il est temps de lui briser ses jambes une bonne fois pour toutes », menace-t-il.
Peu de temps après, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins font effectivement état d'au moins trois frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza. Un premier bilan de cinq morts est également annoncé côté palestinien.
La restitution des otages, point de tension entre le Hamas et le gouvernement Netanyahou
En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas avait libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza depuis son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne en riposte à l’attaque du 7-Octobre.
Lundi soir, l’armée israélienne a annoncé que la Croix-Rouge avait reçu un cercueil contenant la dépouille d’un otage, après l’annonce par le Hamas de la restitution d’un nouveau corps de captif. Mais après les examens d’identification, les autorités israéliennes ont annoncé mardi que les restes humains rendus étaient en fait ceux de l’otage d’Ofir Tzarfati dont une partie des restes avait été ramenée de Gaza il y a environ deux ans par l’armée.
En réponse, la branche armée du Hamas a annoncé reporter la remise d'une dépouille qui était prévue ce mardi. « Aujourd'hui, les Brigades Al-Qassam ont trouvé le corps de l'un des prisonniers de l'occupation lors d'opérations de recherche dans l'un des tunnels situés dans le sud de la bande de Gaza », dit le groupe armé dans un communiqué. « Nous reporterons la remise prévue aujourd'hui en raison des violations de l'occupation », ajoute le Hamas, qui dit encore que « toute escalade sioniste entravera les recherches, les fouilles et la récupération des corps ».
« Il s’agit d’une violation flagrante » de l’accord de trêve, négocié sous l’égide du président américain Donald Trump, a dénoncé le bureau de Benyamin Netanyahou, annonçant une réunion de sécurité. « En termes de conséquences pour le Hamas, rien n’est exclu pour le moment », avait indiqué Shosh Bedrosian, la porte-parole du gouvernement. « Mais tout cela se fait en pleine coordination avec les Etats-Unis, avec le président Trump et son équipe ».
Environ 70.000 morts en deux ans
Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a appelé le gouvernement Netanyahou à « agir de manière décisive » contre le Hamas pour ses « violations » de l’accord de trêve. Pour le ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir, en charge de la Sécurité intérieure, le fait que « le Hamas continue de jouer et ne transfère pas immédiatement toutes les dépouilles » prouve qu’il est « encore debout ». « Il est temps de lui briser ses jambes une bonne fois pour toutes », menace-t-il.

