Dans ses premiers mots en tant que président en exercice, Ibrahim Traoré a exprimé sa humilité face à cette responsabilité, tout en remerciant les populations de l’AES pour leur confiance et leur lucidité. Il les a invitées à compter avant tout sur leurs propres forces pour faire face aux défis de la région.
Le chef de l’État burkinabè a annoncé une réorientation stratégique de l’Alliance, soulignant la nécessité de se désengager d’organisations jugées inefficaces afin de concentrer les efforts sur les priorités essentielles.
« Je m’engage à travailler avec détermination pour répondre aux attentes et ne pas décevoir les peuples de la Confédération », a-t-il affirmé, mettant l’accent sur la cohésion et la responsabilité collective au sein de l’AES.
Cette nouvelle présidence intervient dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel cherche à renforcer sa capacité de coordination régionale face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux qui touchent la région.
