
C'est effrayant mais pas surprenant. Une nouvelle actrice fait beaucoup parler d’elle à Hollywood, et pour cause : elle a été créée par une intelligence artificielle, ce qui n’a pas manqué de provoquer une vague d’indignation parmi ses « pairs » de chair et d’os.
Nommée Tilly Norwood, cette comédienne virtuelle a été imaginée par le studio Xicoia, avec l’ambition proclamée d’en faire « la prochaine Scarlett Johansson ou Natalie Portman ». Et plusieurs agences se bousculent déjà au portillon pour la représenter, a révélé la semaine dernière la fondatrice de la société, Eline Van der Velden.
De quoi réveiller les peurs sur le remplacement des artistes par l’IA, qui ont en partie motivé les vastes grèves ayant paralysé Hollywood en 2023. De nombreux acteurs sont d’ailleurs montés au créneau sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Une indignation teintée d’inquiétude
« J’espère que tous les acteurs représentés par l’agent qui fait cela le laisseront tomber. Quelle horreur ! », a ainsi fustigé sur Instagram Melissa Barrera, star des films d’horreur Scream et Scream 6. « Honte à ces gens !, a lancé Mara Wilson, l’interprète de Matilda. Ils ont volé les visages de centaines de jeunes femmes pour créer cette "actrice" IA. Ce ne sont pas des créateurs, ce sont des voleurs d’identités ! ».
Sur un ton plus léger, Lukas Gage, de la série The White Lotus, a accusé sa consœur virtuelle d’être « un cauchemar pour travailler » car elle serait « incapable de se positionner sur le plateau » et arriverait systématiquement « en retard ».
« Une œuvre créative »
La polémique a forcé Mme Van der Velden à réagir. Tilly Norwood « n’est pas le remplacement d’un être humain, mais une œuvre créative », s’est-elle ainsi justifiée dimanche 28 septembre 2025 sur Instagram.
« Tout comme l’animation, les marionnettes ou les effets spéciaux ont ouvert de nouvelles possibilités sans enlever quoi que ce soit au jeu en direct. L’IA offre une autre façon d’imaginer et de construire des histoires », estime-t-elle, rappelant être elle-même actrice.
De plus en plus de « fake artists »
Pour elle, les comédiens créés par IA « devraient être jugés comme faisant partie de leur propre genre, sur leurs propres mérites, plutôt que comparés directement aux acteurs humains ».
Nommée Tilly Norwood, cette comédienne virtuelle a été imaginée par le studio Xicoia, avec l’ambition proclamée d’en faire « la prochaine Scarlett Johansson ou Natalie Portman ». Et plusieurs agences se bousculent déjà au portillon pour la représenter, a révélé la semaine dernière la fondatrice de la société, Eline Van der Velden.
De quoi réveiller les peurs sur le remplacement des artistes par l’IA, qui ont en partie motivé les vastes grèves ayant paralysé Hollywood en 2023. De nombreux acteurs sont d’ailleurs montés au créneau sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Une indignation teintée d’inquiétude
« J’espère que tous les acteurs représentés par l’agent qui fait cela le laisseront tomber. Quelle horreur ! », a ainsi fustigé sur Instagram Melissa Barrera, star des films d’horreur Scream et Scream 6. « Honte à ces gens !, a lancé Mara Wilson, l’interprète de Matilda. Ils ont volé les visages de centaines de jeunes femmes pour créer cette "actrice" IA. Ce ne sont pas des créateurs, ce sont des voleurs d’identités ! ».
Sur un ton plus léger, Lukas Gage, de la série The White Lotus, a accusé sa consœur virtuelle d’être « un cauchemar pour travailler » car elle serait « incapable de se positionner sur le plateau » et arriverait systématiquement « en retard ».
« Une œuvre créative »
La polémique a forcé Mme Van der Velden à réagir. Tilly Norwood « n’est pas le remplacement d’un être humain, mais une œuvre créative », s’est-elle ainsi justifiée dimanche 28 septembre 2025 sur Instagram.
« Tout comme l’animation, les marionnettes ou les effets spéciaux ont ouvert de nouvelles possibilités sans enlever quoi que ce soit au jeu en direct. L’IA offre une autre façon d’imaginer et de construire des histoires », estime-t-elle, rappelant être elle-même actrice.
De plus en plus de « fake artists »
Pour elle, les comédiens créés par IA « devraient être jugés comme faisant partie de leur propre genre, sur leurs propres mérites, plutôt que comparés directement aux acteurs humains ».