
L'essentiel
La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le 24 février 2022. Tous les soirs, 20 Minutes vous propose son récap du conflit russo-ukrainien.
Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Voici les informations essentielles pour mieux comprendre cette guerre d’une ampleur inédite sur le sol européen.
Ce dimanche, au 1.320e jour du conflit, la journée a été marquée par une Europe en ébullition. Le prochain Premier ministre tchèque a redit son allégeance à l’OTAN, mais n’a pas l’air très motivé pour aider plus l’Ukraine. La Pologne, elle, se montre en alerte d’attaque suite aux frappes de la Russie de plus en plus proche de sa frontière.
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce dimanche 5 octobre, au 1.320e jour du conflit.
Le fait du jour
Les forces armées de la Pologne ont annoncé dimanche sur X le déploiement d’avions et la mise en état d’alerte de défenses au sol pour protéger l’espace aérien du pays, notamment dans les régions proches de l’Ukraine. La Russie multiplie les attaques, visant notamment les installations énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver. Son armée a mené cette semaine son offensive la plus étendue contre les infrastructures gazières de l’Ukraine. Des raids qui l’amènent parfois à s’approcher un poil trop près de la frontière, aux yeux de Varsovie. Traumatisme historique oblige, la Pologne est l’un des pays européens les plus armés et les plus véhéments sur la Russie. En septembre, des drones russes avaient déjà violé l’espace aérien polonais.
Le chiffre du jour
73.000 foyers privés de courant à Zaporijjia, après qu’une frappe russe a touché une infrastructure électrique. Plusieurs autres villes, notamment près du front dans l’Est, ont été frappées, faisant plusieurs blessés, selon les autorités locales. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’armée russe a frappé le pays avec « plus de 50 missiles et environ 500 drones d’attaque ». « Les Russes ont une fois de plus pris pour cible nos infrastructures », a-t-il indiqué, demandant une nouvelle fois aux Occidentaux de fournir des moyens de défense antiaérienne à Kiev. Elle intensifie également ses frappes contre le réseau ferroviaire. Samedi, une attaque contre la gare de Chostka dans la région de Soumy (nord) a fait au moins un mort et 30 blessés, selon les autorités ukrainiennes. Le patron des chemins de fer ukrainiens, Oleksandre Pertsovsky, avait rapporté samedi avoir relevé « 40 attaques majeures » sur le réseau depuis août.
La citation du jour
« Nous sommes clairement pro-européens et pro-Otan », a rassuré affirmé samedi soir Andrej Babiš, après sa large victoire aux législatives tchèque. Avec 34,51 % des voix, le parti Ano de M. Babis, est arrivé loin devant la formation Ensemble du Premier ministre sortant de centre droit sortant Petr Fiala. L’homme d’affaires s’était autoproclamé trumpiste et a promis de réduire l’aide à l’Ukraine, mais ne dispose pas de la majorité. Il va continuer ses consultations, avec pour priorité de défendre « l’orientation pro-occidentale » du pays, « c’est-à-dire rester non seulement dans l’Union européenne mais aussi dans l’Otan », a-t-il déclaré.
Interrogé samedi soir par le média public ukrainien Suspilne, il a souligné que son pays aidait « l’Ukraine via l’UE qui aide l’Ukraine […] et c’est la façon dont nous allons continuer à aider », excluant d’en faire plus.
Son retour au pouvoir pourrait signifier un rapprochement avec la Hongrie et la Slovaquie, qui ont refusé toute aide militaire à l’Ukraine et entravent les sanctions contre la Russie.
La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le 24 février 2022. Tous les soirs, 20 Minutes vous propose son récap du conflit russo-ukrainien.
Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Voici les informations essentielles pour mieux comprendre cette guerre d’une ampleur inédite sur le sol européen.
Ce dimanche, au 1.320e jour du conflit, la journée a été marquée par une Europe en ébullition. Le prochain Premier ministre tchèque a redit son allégeance à l’OTAN, mais n’a pas l’air très motivé pour aider plus l’Ukraine. La Pologne, elle, se montre en alerte d’attaque suite aux frappes de la Russie de plus en plus proche de sa frontière.
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce dimanche 5 octobre, au 1.320e jour du conflit.
Le fait du jour
Les forces armées de la Pologne ont annoncé dimanche sur X le déploiement d’avions et la mise en état d’alerte de défenses au sol pour protéger l’espace aérien du pays, notamment dans les régions proches de l’Ukraine. La Russie multiplie les attaques, visant notamment les installations énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver. Son armée a mené cette semaine son offensive la plus étendue contre les infrastructures gazières de l’Ukraine. Des raids qui l’amènent parfois à s’approcher un poil trop près de la frontière, aux yeux de Varsovie. Traumatisme historique oblige, la Pologne est l’un des pays européens les plus armés et les plus véhéments sur la Russie. En septembre, des drones russes avaient déjà violé l’espace aérien polonais.
Le chiffre du jour
73.000 foyers privés de courant à Zaporijjia, après qu’une frappe russe a touché une infrastructure électrique. Plusieurs autres villes, notamment près du front dans l’Est, ont été frappées, faisant plusieurs blessés, selon les autorités locales. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’armée russe a frappé le pays avec « plus de 50 missiles et environ 500 drones d’attaque ». « Les Russes ont une fois de plus pris pour cible nos infrastructures », a-t-il indiqué, demandant une nouvelle fois aux Occidentaux de fournir des moyens de défense antiaérienne à Kiev. Elle intensifie également ses frappes contre le réseau ferroviaire. Samedi, une attaque contre la gare de Chostka dans la région de Soumy (nord) a fait au moins un mort et 30 blessés, selon les autorités ukrainiennes. Le patron des chemins de fer ukrainiens, Oleksandre Pertsovsky, avait rapporté samedi avoir relevé « 40 attaques majeures » sur le réseau depuis août.
La citation du jour
« Nous sommes clairement pro-européens et pro-Otan », a rassuré affirmé samedi soir Andrej Babiš, après sa large victoire aux législatives tchèque. Avec 34,51 % des voix, le parti Ano de M. Babis, est arrivé loin devant la formation Ensemble du Premier ministre sortant de centre droit sortant Petr Fiala. L’homme d’affaires s’était autoproclamé trumpiste et a promis de réduire l’aide à l’Ukraine, mais ne dispose pas de la majorité. Il va continuer ses consultations, avec pour priorité de défendre « l’orientation pro-occidentale » du pays, « c’est-à-dire rester non seulement dans l’Union européenne mais aussi dans l’Otan », a-t-il déclaré.
Interrogé samedi soir par le média public ukrainien Suspilne, il a souligné que son pays aidait « l’Ukraine via l’UE qui aide l’Ukraine […] et c’est la façon dont nous allons continuer à aider », excluant d’en faire plus.
Son retour au pouvoir pourrait signifier un rapprochement avec la Hongrie et la Slovaquie, qui ont refusé toute aide militaire à l’Ukraine et entravent les sanctions contre la Russie.