Des accusations anciennes, relancées au civil
Elizabeth Jean Carroll, 81 ans, accuse l’ancien président américain de l’avoir vi@lée en 1996, dans une cabine d’essayage du grand magasin Bergdorf Goodman à New York. Si l’action pénale était prescrite, l’affaire a rebondi devant la justice civile. En mai 2023, un premier procès avait déjà reconnu Donald Trump coupable d’agression sexuelle et de diffamation, le condamnant à verser 5 millions de dollars.
Une condamnation record en 2024
En janvier 2024, lors d’un second procès, un jury new-yorkais a infligé à Donald Trump une sanction d’un peu plus de 83 millions de dollars, dont 65 millions de dommages et intérêts punitifs. Cette somme dépasse largement les 10 millions de dollars initialement réclamés par la plaignante pour préjudices moral et professionnel.
Trump dénonce un « verdict ridicule »
Alors qu’il est en pleine campagne pour un retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a vivement rejeté cette décision, la qualifiant de « ridicule », et a annoncé son intention de faire appel. Ses avocats dénoncent un procès « politique », tandis que la Cour insiste sur la nécessité de sanctionner et dissuader toute nouvelle atteinte à la réputation de Mme Carroll.
Un poids politique croissant
Cette affaire s’ajoute aux multiples procédures judiciaires visant Donald Trump, qu’il s’agisse de ses efforts pour contester l’élection de 2020 ou de sa gestion de documents classifiés. Si ses soutiens restent fidèles, ces condamnations records risquent d’alimenter les débats sur sa crédibilité et sa capacité à briguer un second mandat.