Selon des sources concordantes, les faits se sont déroulés à Nguéniène, où B. Sarr, maçon âgé d’environ 37 ans, a porté un coup de poignard fatal à sa mère biologique, Marie Diouf. La victime n’a pas survécu à ses blessures, plongeant la localité dans une profonde tristesse et une vive consternation.
Interpellé peu après les faits par les éléments de la gendarmerie, le présumé meurtrier est passé aux aveux lors de son interrogatoire. Il a reconnu avoir poignardé sa mère à la suite d’une violente dispute familiale. Selon ses déclarations, la victime l’accusait de vol d’argent, ce qui aurait déclenché sa colère.
« J’ai poignardé ma mère parce qu’elle m’accusait de vol d’argent. Mais je n’avais pas l’intention de la tuer », a-t-il confié aux enquêteurs, tout en exprimant des regrets.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce matricide qui relance le débat sur les violences intrafamiliales et la gestion des conflits au sein des foyers. Le corps de la victime a été acheminé à la morgue pour les besoins de l’autopsie, tandis que B. Sarr devrait être présenté au parquet dans les prochains jours.

