Selon la plainte déposée auprès de la gendarmerie, le conflit aurait pour origine une liaison supposée entre A. Diallo et l’épouse d’Alseyni. Alors que la victime résidait à Dakar, le mis en cause aurait, d’après le récit du plaignant, rendu visite à plusieurs reprises à la femme de celui-ci tard dans la nuit. Un voisin, témoin de ces allées et venues, aurait informé le mari, qui a ensuite fait venir son épouse à Dakar afin d’y mettre un terme. Malgré cela, la plainte indique que A. Diallo aurait continué à contacter la femme par téléphone, ce qui a ravivé les tensions.
Les deux hommes se sont finalement croisés lors d’un baptême à Notto Gouye Diama : l’altercation a tourné au violent et, d’après la victime, A. Diallo l’a blessé à l’oreille avec un objet tranchant. La victime s’est présentée à la gendarmerie munie d’un certificat médical constatant une ITT de 45 jours.
À la barre, A. Diallo a nié toute relation adultérine et affirmé que « la femme n’était que sa cliente ». Le plaignant, pour sa part, a maintenu ses accusations. Le mis en cause a été arrêté, placé sous mandat de dépôt et écroué à la maison d’arrêt de Thiès. Le ministère public a requis « l’application stricte de la loi » ; le jugement a été mis en délibéré.
Dans la procédure pénale, une ITT de 45 jours classifie généralement les blessures comme sérieuses et pèse sur la qualification des faits — elle peut conduire à des poursuites pour coups et blessures volontaires avec circonstances aggravantes selon l’existence d’un objet ou la gravité des lésions. En outre, les éléments de preuve (certificat médical, témoignages, auditions, éventuelles traces de l’objet tranchant) seront déterminants pour la décision du tribunal. Le réquisitoire du ministère public témoigne d’une volonté de poursuivre le dossier au pénal. (Explication générale — non une interprétation d’un code précis.)
Notto Gouye Diama est le chef-lieu d’une communauté rurale du département de Tivaouane, dans la région de Thiès, connue pour son marché maraîcher et son activité agricole. La vie communautaire y est vivante ; un incident violent lors d’un baptême a donc particulièrement troublé les habitants.