Accusé par les autorités militaires de fournir des renseignements, notamment les positions de l'armée, à des puissances étrangères, l'ONG INSO dément ces informations et rappelle que son rôle est d'appuyer les organisations humanitaires sur le terrain.
Jafar Bishtawi est conseiller en sécurité et responsable de la cellule de crise d'INSO : « C'est complètement faux. C'est peut-être aussi juste une mauvaise compréhension de ce qu'ils ont fait, parce que le travail monétaire est transparent et il est toujours fait en coordination avec les autorités et les porteurs d'armes. C'est quelque chose de grave quand on commence à impliquer les ONG dans ce type d'accusations ».
Lors de son point presse, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a indiqué que les huit employés d'INSO arrêtés seront présentés devant le procureur du Faso pour « espionnage et trahison ». L'ONG indique mettre tout en œuvre pour obtenir leur libération, précise Jafar Bishtawi.
Dans le cadre de cette procédure judiciaire, l'ONG INSO, qui intervient dans 20 pays, appelle l'ensemble des partenaires humanitaires à se mobiliser pour soutenir ses employés.