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«Bah voilà» : Michel Fournier a appris sa nomination au gouvernement devant sa télévision


Rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025 à 17:44 | Lu 56 fois Rédigé par Lat Soukabé Fall


Le nouveau ministre délégué chargé de la ruralité raconte avoir découvert sa nomination dimanche soir en regardant la télévision, deux jours après une simple «discussion» avec Sébastien Lecornu.


Michel Fournier regardait la télévision dimanche soir quand il a découvert qu’il faisait partie du nouveau gouvernement. Le ministre délégué chargé de la ruralité a raconté à BFMTV cette nomination surprise, survenue deux jours après avoir «discuté» avec Sébastien Lecornu, sans que ce dernier ne lui confirme officiellement son entrée au sein de l’exécutif.

«Bah voilà», lâche-t-il laconiquement au micro de BFMTV pour décrire sa réaction. Puis d’ironiser, en riant : «Ma femme était très intéressée car elle regardait un film sur une autre télé.» 

Michel Fournier était jusqu’alors maire des Voivres, un village de moins de 300 habitants dans les Vosges. Également président depuis 2020 de l’association des maires ruraux de France (AMRF), qui réunit près de 13.500 communes, il remplace Françoise Gatel, devenue la nouvelle ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.

«Il me faudra un petit peu respirer»
À Vosges Matin, Michel Fournier revient sur sa nomination. Il confie avoir «été plus surpris d’être maire des Voivres que ministre». Mais il ajoute être interpellé par «l’emploi du temps» qui lui est imposé : «J’ai l’impression que quelque chose m’échappe un peu.»

Le protocole qui entoure sa nouvelle fonction semble également le déconcerter. «Les gens sont très gentils, très simples. Mais : "Bonjour monsieur le ministre", je l’entends 40 fois, 50 fois par jour. Il y a toute une pratique qui peut interpeller.C’est peut-être maladroit de dire ça mais je trouve que c’est un peu excessif», raconte l’élu vosgien quelques jours après son entrée en fonction. Au passage, il avoue que «la vie à Paris ou travailler à Paris ne
  • ’a jamais attiré». Ni la vie de bureaucrate d’ailleurs. «Tout à l’heure, au Sénat, j’ai été me mettre assis sous des arbres en attendant d’entrer au Sénat. Parce que voilà, à un moment donné, je ne peux pas rester, moi, de bureau en bureau. Il me faudra un petit peu respirer, ça c’est clair.»


Lat Soukabé Fall

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