C’est un Javier Milei euphorique et soulagé qui est apparu devant les caméras dimanche soir, rapporte notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Javier Milei a salué dimanche soir un « point de bascule » et promis « d'avancer sur la voie réformiste » vers la « construction de la grande Argentine », après sa large victoire lors de législatives de mi-mandat.
Car le parti du président ultralibéral argentin Javier Milei a largement remporté dimanche 26 octobre 2025 les élections législatives de mi-mandat, récoltant un peu plus de 40 % des votes au niveau national, selon des résultats officiels partiels à 90 % du décompte.
Le parti miléiste La Libertad Avanza a recueilli 40,7 % au niveau national, à 97 % du décompte, et est voué à quasi-tripler sa base parlementaire, sans pour autant atteindre la majorité absolue. Il devance Fuerza Patria, bloc représentant une grande partie de l'opposition péroniste (centre gauche), à 31,6 %.
Son parti est arrivé largement en tête au niveau national, et l’a emporté dans 16 des 24 provinces du pays, dont la plus peuplée, la province de Buenos Aires, qui est pourtant un bastion de l’opposition péroniste.
Des accords nécessaires pour avancer sur la dérégulation du marché du travail et du système discal
Ces législatives de mi-mandat sont cruciales pour le président, désormais certain de muscler sa base parlementaire (actuellement 15 % des députés, 10 % des sénateurs). Et ainsi d'accroître sa capacité à réformer et à déréguler, sur ses deux ans restants de présidence, une économie fragile et en pleine turbulences financières. Son camp gagne assez de députés pour avoir un tiers de la chambre basse, ce qui permettra au président de gouverner par décret, et de poursuivre son plan d’austérité.
Ces élections sont « la confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023 » à la présidentielle, a lancé le président à ses partisans dans son QG électoral, dans un hôtel de Buenos Aires. Javier Milei a toutefois paru dans son discours de victoire tendre une main à une partie de l'opposition, affirmant qu' « il y a des dizaines de députés et de sénateurs avec lesquels nous pouvons arriver à des accords de base » sur des réformes. Car, étant dépourvu de majorité absolue, Javier Milei devra négocier pour avancer sur ses projets de réformes du marché du travail et du système fiscal.
Car malgré une participation en berne, une économie morose et deux ans d’austérité drastique, Javier Milei a fait mentir les sondages et remporté haut la main un scrutin législatif qui s’était transformé en véritable plébiscite sur sa personne.
Car le parti du président ultralibéral argentin Javier Milei a largement remporté dimanche 26 octobre 2025 les élections législatives de mi-mandat, récoltant un peu plus de 40 % des votes au niveau national, selon des résultats officiels partiels à 90 % du décompte.
Le parti miléiste La Libertad Avanza a recueilli 40,7 % au niveau national, à 97 % du décompte, et est voué à quasi-tripler sa base parlementaire, sans pour autant atteindre la majorité absolue. Il devance Fuerza Patria, bloc représentant une grande partie de l'opposition péroniste (centre gauche), à 31,6 %.
Son parti est arrivé largement en tête au niveau national, et l’a emporté dans 16 des 24 provinces du pays, dont la plus peuplée, la province de Buenos Aires, qui est pourtant un bastion de l’opposition péroniste.
Des accords nécessaires pour avancer sur la dérégulation du marché du travail et du système discal
Ces législatives de mi-mandat sont cruciales pour le président, désormais certain de muscler sa base parlementaire (actuellement 15 % des députés, 10 % des sénateurs). Et ainsi d'accroître sa capacité à réformer et à déréguler, sur ses deux ans restants de présidence, une économie fragile et en pleine turbulences financières. Son camp gagne assez de députés pour avoir un tiers de la chambre basse, ce qui permettra au président de gouverner par décret, et de poursuivre son plan d’austérité.
Ces élections sont « la confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023 » à la présidentielle, a lancé le président à ses partisans dans son QG électoral, dans un hôtel de Buenos Aires. Javier Milei a toutefois paru dans son discours de victoire tendre une main à une partie de l'opposition, affirmant qu' « il y a des dizaines de députés et de sénateurs avec lesquels nous pouvons arriver à des accords de base » sur des réformes. Car, étant dépourvu de majorité absolue, Javier Milei devra négocier pour avancer sur ses projets de réformes du marché du travail et du système fiscal.
Car malgré une participation en berne, une économie morose et deux ans d’austérité drastique, Javier Milei a fait mentir les sondages et remporté haut la main un scrutin législatif qui s’était transformé en véritable plébiscite sur sa personne.

