Ces condamnations ont été prononcées par un tribunal de Sanaa dans des affaires « impliquant des cellules d'espionnage faisant partie d'un réseau de renseignement », a précisé l'agence de presse Saba.
Les condamnés, a-t-elle indiqué, étaient accusés de « collaboration avec des pays hostiles au Yémen durant la période 2024-2025, à savoir l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et les États-Unis, et d'espionnage à leur profit via des officiers du renseignement de ces pays et du Mossad », le service de renseignement extérieur israélien. Le jugement prévoit leur exécution par balle.
Selon ce même média, les condamnés ont fourni « à l'ennemi des informations sur des dizaines de sites liés à des responsables de l'État, leurs déplacements (...) et des renseignements sur les missiles, leurs lieux de lancement et de stockage, tout en aidant au recrutement de plusieurs citoyens ». Cela a conduit au « ciblage de plusieurs sites militaires, sécuritaires et civils, faisant des dizaines de morts », indique l'agence Saba.
Vaste campagne d'arrestations pour espionnage
Les rebelles houthis pro-iraniens, qui contrôlent la capitale depuis 2014 et de larges pans du pays, n'ont pas identifié les accusés. Les Houthis mènent depuis plusieurs mois une vaste campagne d'arrestations, notamment pour espionnage au profit d'Israël, qui s'est intensifiée après l'assassinat de leur Premier ministre, Ahmed Ghaleb al-Rahwi, et de plusieurs ministres dans une frappe israélienne sur Sanaa fin août.
Les Houthis ont également mené une large campagne d'arrestations contre des employés de l'ONU. Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a accusé plusieurs agences onusiennes, dont le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Unicef, d'espionnage.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont multiplié les tirs de missiles et de drones en direction d'Israël ainsi que les attaques visant des navires marchands au large du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.
En riposte, Israël, ainsi que les États-Unis, ont mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen. L'Arabie saoudite avait de son côté pris en 2015 la tête d'une coalition militaire visant à renverser les Houthis et à rétablir le gouvernement.
Depuis avril 2022, le pays vit sous une trêve interne qui a globalement tenu malgré son expiration en octobre de la même année.
Les condamnés, a-t-elle indiqué, étaient accusés de « collaboration avec des pays hostiles au Yémen durant la période 2024-2025, à savoir l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et les États-Unis, et d'espionnage à leur profit via des officiers du renseignement de ces pays et du Mossad », le service de renseignement extérieur israélien. Le jugement prévoit leur exécution par balle.
Selon ce même média, les condamnés ont fourni « à l'ennemi des informations sur des dizaines de sites liés à des responsables de l'État, leurs déplacements (...) et des renseignements sur les missiles, leurs lieux de lancement et de stockage, tout en aidant au recrutement de plusieurs citoyens ». Cela a conduit au « ciblage de plusieurs sites militaires, sécuritaires et civils, faisant des dizaines de morts », indique l'agence Saba.
Vaste campagne d'arrestations pour espionnage
Les rebelles houthis pro-iraniens, qui contrôlent la capitale depuis 2014 et de larges pans du pays, n'ont pas identifié les accusés. Les Houthis mènent depuis plusieurs mois une vaste campagne d'arrestations, notamment pour espionnage au profit d'Israël, qui s'est intensifiée après l'assassinat de leur Premier ministre, Ahmed Ghaleb al-Rahwi, et de plusieurs ministres dans une frappe israélienne sur Sanaa fin août.
Les Houthis ont également mené une large campagne d'arrestations contre des employés de l'ONU. Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a accusé plusieurs agences onusiennes, dont le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Unicef, d'espionnage.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont multiplié les tirs de missiles et de drones en direction d'Israël ainsi que les attaques visant des navires marchands au large du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.
En riposte, Israël, ainsi que les États-Unis, ont mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen. L'Arabie saoudite avait de son côté pris en 2015 la tête d'une coalition militaire visant à renverser les Houthis et à rétablir le gouvernement.
Depuis avril 2022, le pays vit sous une trêve interne qui a globalement tenu malgré son expiration en octobre de la même année.

