À la barre, la plaignante, A. Guèye, n’a pas mâché ses mots. Elle affirme avoir été violemment battue par son mari à la suite d’une dispute conjugale. Selon ses déclarations, il ne s’agirait pas d’un incident isolé. Elle soutient que c’est la troisième fois qu’elle subit des violences de la part de son époux, précisant avoir déjà porté plainte à deux reprises par le passé.
Plus grave encore, la jeune femme a confié au tribunal que ces violences ont conduit à une rupture définitive du couple, son mari l’ayant répudiée après trois années de mariage.
Face aux accusations, T. Bal a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Dans sa défense, il a tenté d’inverser les rôles, affirmant que son épouse serait à l’origine des tensions au sein du foyer.
Selon lui, la plaignante l’aurait menacé avec un couteau, provoquant une altercation. Il a également évoqué des comportements qu’il juge inacceptables, l’accusant de jalousie excessive, d’espionnage, de destruction de ses vêtements et de manquements à ce qu’il considère comme ses responsabilités domestiques.
Malgré les dénégations du prévenu, le procureur de la République a estimé que les éléments du dossier étaient suffisamment sérieux pour justifier des poursuites. Il a requis l’application rigoureuse de la loi, rappelant la gravité des faits reprochés dans un contexte où les violences conjugales demeurent une préoccupation majeure.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu le 29 décembre prochain, date à laquelle T. Bal sera fixé sur son sort.

