Menu
Le Portail de Thiès sur le Web
L'Actualité au Sénégal

Thiès : Un élève de terminale tue un jardinier et jette le corps dans un puits


Rédigé le Lundi 3 Novembre 2025 à 13:21 | Lu 90 fois Rédigé par Lat Soukabé Fall


Le dimanche 26 octobre 2025, le village de Keur Amar Mané, près de Thiès, a été le théâtre d’une tragédie effroyable. Un jeune élève de terminale, A. Faye, accompagné de deux enfants de 13 et 8 ans, s’est rendu à un ziar annuel lorsqu’une panne de moto a changé le cours de sa journée.


Selon les premières informations, A. Faye aurait rencontré un jardinier, Cheikhouna, alors qu’il cherchait à obtenir un peu d’essence pour son véhicule. Devant le refus de l’homme, une dispute a éclaté, qui a rapidement dégénéré. Dans un accès de colère, le jeune élève a noyé le jardinier dans un bassin avant de jeter son corps dans un puits voisin.

Deux jours après le drame, rongé par la culpabilité, A. Faye a avoué les faits à ses parents, qui ont immédiatement alerté la gendarmerie. Le corps de Cheikhouna a été retrouvé dans le puits et transporté à l’Hôpital Général Idrissa Pouye pour autopsie.

Les enquêteurs de Thiès ont procédé à l’interpellation du jeune auteur présumé, qui a été déféré devant le parquet et placé sous mandat de dépôt. Les deux enfants qui accompagnaient A. Faye ont également été entendus par les autorités pour éclairer le déroulé des faits.

La nouvelle a profondément choqué les habitants de Keur Amar Mané. Cheikhouna, décrit comme un homme discret et travailleur, laisse derrière lui une famille endeuillée et un village traumatisé. Pour la population locale, cette tragédie illustre la fragilité des relations humaines et les conséquences dramatiques d’un geste irréfléchi.

Au-delà de l’acte criminel, l’affaire soulève des questions sur la gestion de la colère et le soutien à la jeunesse dans des situations de stress ou de conflit. Comment un simple différend autour d’une bouteille d’essence a-t-il pu provoquer une issue aussi fatale ? C’est le genre de question que se posent aujourd’hui les familles, les enseignants et les autorités locales.



Lat Soukabé Fall

Nouveau commentaire :