« Après plusieurs manifestations — marches, sit-in, points de presse — nous n’avons toujours obtenu aucun résultat tangible. On nous berne à chaque fois avec de nouvelles promesses », déplore Alioune Ndiaye
Selon lui, toutes les autorités compétentes ont été saisies :
« Le maire de Thiès-Est nous a reçus et est même descendu sur le site. Nous avons écrit au président de la République, au ministre de l’Urbanisme, au directeur de l’Urbanisme, au directeur régional des Domaines de Thiès, au gouverneur, à tous les maires de la ville et à tous les responsables politiques… Mais aucune suite. Seul le Premier ministre Ousmane Sonko nous a répondu, en nous mettant en rapport avec le ministre de l’Urbanisme, qui, jusqu’à présent, ne nous a jamais reçus. »
Un combat vieux de trois décennies
Créé en 2018, le collectif se bat pour corriger une injustice née au début des années 1990. À l’époque, plusieurs citoyens avaient cotisé auprès de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM) pour obtenir des parcelles à Thiès.
Mais, un jour, la direction générale de la SN-HLM leur annonce qu’elle ne leur doit rien. Motif : leurs versements auraient été détournés par un ancien chef d’agence à Thiès, aujourd’hui décédé.
« Son successeur nous a demandé de reverser les mêmes montants, ce que beaucoup ont fait, espérant voir la situation régularisée. Mais rien n’a changé », confie Alioune Ndiaye, amer.
Plus de 156 millions de francs CFA en jeu
Selon le collectif, les souscripteurs ont versé au total 156 798 710 F CFA dans les caisses de la SN-HLM.
« Jusqu’à présent, aucun engagement n’a été respecté », martèle son président, qui appelle les autorités à rétablir les victimes dans leurs droits.
Selon lui, toutes les autorités compétentes ont été saisies :
« Le maire de Thiès-Est nous a reçus et est même descendu sur le site. Nous avons écrit au président de la République, au ministre de l’Urbanisme, au directeur de l’Urbanisme, au directeur régional des Domaines de Thiès, au gouverneur, à tous les maires de la ville et à tous les responsables politiques… Mais aucune suite. Seul le Premier ministre Ousmane Sonko nous a répondu, en nous mettant en rapport avec le ministre de l’Urbanisme, qui, jusqu’à présent, ne nous a jamais reçus. »
Un combat vieux de trois décennies
Créé en 2018, le collectif se bat pour corriger une injustice née au début des années 1990. À l’époque, plusieurs citoyens avaient cotisé auprès de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM) pour obtenir des parcelles à Thiès.
Mais, un jour, la direction générale de la SN-HLM leur annonce qu’elle ne leur doit rien. Motif : leurs versements auraient été détournés par un ancien chef d’agence à Thiès, aujourd’hui décédé.
« Son successeur nous a demandé de reverser les mêmes montants, ce que beaucoup ont fait, espérant voir la situation régularisée. Mais rien n’a changé », confie Alioune Ndiaye, amer.
Plus de 156 millions de francs CFA en jeu
Selon le collectif, les souscripteurs ont versé au total 156 798 710 F CFA dans les caisses de la SN-HLM.
« Jusqu’à présent, aucun engagement n’a été respecté », martèle son président, qui appelle les autorités à rétablir les victimes dans leurs droits.