« Nous sommes des victimes » : la voix des jeunes
Des jeunes du quartier témoignent :
« Nous sommes des victimes. Les policiers nous répriment alors que nous essayons juste de défendre notre terrain de football ».
Au-delà du sport, le terrain sert également à l’éducation physique des élèves des écoles de Thiès Azur, contribuant à leur formation et à leur bien-être. Sa disparition représenterait donc une double perte : pour la jeunesse et pour l’éducation scolaire.
Soprim avance que le terrain serait destiné à accueillir une mosquée. Pour les habitants :
Le projet se fait sans consultation de la communauté.
Le terrain est le seul espace pour le sport des jeunes et l’éducation physique des élèves.
Les riverains dénoncent le risque de priver la jeunesse d’un lieu crucial pour l’épanouissement et l’éducation.
Certains jeunes affirment qu’un commissaire basé à Dakar serait le véritable initiateur du projet, ce qui ajoute une dimension de méfiance et de suspicion. Cette affirmation renforce le sentiment que les intérêts de la communauté et de la jeunesse sont sacrifiés au profit d’intérêts externes.
Le terrain de football de Thiès Azur joue plusieurs rôles :
Il sert de lieu pour l’éducation physique des élèves, renforçant leur santé et leur discipline.
Il favorise la cohésion sociale et l’apprentissage de valeurs citoyennes.
Sa disparition priverait la jeunesse et les élèves d’un espace essentiel à leur épanouissement.
Les revendications des habitants
Le collectif des riverains exige :
L’arrêt immédiat des travaux sur le terrain.
La préservation de l’espace pour les jeunes et les élèves.
L’ouverture d’un dialogue transparent avec Soprim, les autorités locales et la communauté.
Une enquête indépendante sur les allégations selon lesquelles un commissaire serait derrière le projet.
La fin des pressions policières et la garantie de la sécurité des défenseurs du terrain.
La recherche de solutions équilibrées permettant la construction de la mosquée sans nuire aux activités sportives et éducatives.



