Selon les éléments présentés à l’audience, les faits remonteraient au 13 mai 2024. La fillette aurait été envoyée par sa mère dans l’atelier du tailleur. C’est dans ce lieu que l’homme est accusé d’avoir commis des actes répréhensibles sur la mineure, en profitant de son jeune âge et de sa vulnérabilité.
Après les faits présumés, l’enfant aurait présenté des signes inquiétants, ce qui a alerté sa famille. Le père a alors saisi le commissariat central de Tambacounda, déclenchant l’ouverture d’une enquête judiciaire.
Un examen médical effectué par un spécialiste a mis en évidence des lésions récentes, jugées compatibles avec les accusations portées. Lors de son audition, l’enfant aurait livré un témoignage détaillé, évoquant des menaces et une situation vécue sous la contrainte.
Ces éléments ont été versés au dossier transmis à la chambre criminelle.
De son côté, l’accusé rejette catégoriquement les accusations. Il affirme n’avoir jamais porté atteinte à l’enfant et soutient qu’il se trouvait en compagnie d’un tiers au moment des faits. Ses avocats ont plaidé l’existence de zones d’ombre dans la procédure et contesté certains aspects de l’enquête.
Estimant les faits d’une extrême gravité, le parquet a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle, rappelant la nécessité de protéger les mineurs et de sanctionner sévèrement toute atteinte à leur intégrité.
L’affaire a été mise en délibéré. La décision de la juridiction est attendue lors de la prochaine audience, prévue dans les prochains jours.

