La Commission des Finances, élargie à celle du Développement durable, a étudié ce mercredi le projet de budget 2026 du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Le document prévoit 150,6 milliards de francs CFA en autorisations d’engagement et 117,1 milliards en crédits de paiement.
Le rapport présenté à l’Assemblée nationale détaille une répartition structurée autour de cinq programmes principaux. Le premier porte sur la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres, bénéficiant d’une enveloppe de 25,6 milliards de francs CFA, essentiellement dédiée aux dépenses de personnel et aux transferts courants.
Un second programme, doté de 8,67 milliards FCFA, concerne la préservation de la biodiversité et la gestion des aires marines protégées. Ici aussi, une grande partie des ressources est orientée vers les charges de personnel.
Le troisième volet du budget, estimé à 9,63 milliards FCFA, s’intéresse à la réduction des pollutions, aux effets des changements climatiques et à l’accompagnement de la transition écologique, avec une priorité donnée aux investissements.
Le programme le plus important, consacré à l’amélioration du cadre de vie, totalise 104,2 milliards en AE et 70,9 milliards en CP. Il intègre de vastes investissements ainsi que des transferts courants significatifs.
Enfin, le pilotage et la gestion administrative du département sont regroupés dans un cinquième programme qui dispose d’un montant de 2,45 milliards FCFA.
La réunion d’examen a été présidée par la députée Mbène Faye, en présence du ministre Abdourahmane Diouf et du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.
