Le massacre en 1944 par l’armée française, au Sénégal, de tirailleurs africains qui réclamaient leurs soldes a été « prémédité » et « camouflé ». Son bilan est par ailleurs sans doute largement sous-estimé, dénonce un Livre blanc remis jeudi au président sénégalais.
Le traumatisme lié à ce massacre est toujours vif au Sénégal et dans les autres pays concernés. Ces tirailleurs étaient originaires de plusieurs pays ouest-africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Haute Volta - devenue aujourd’hui le Burkina Faso). Rapatriés après avoir combattu pour l’armée française en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale, ils réclamaient le paiement d’arriérés de soldes avant de rentrer chez eux.
Un nombre de morts sans doute dix fois plus important
Selon le bilan des autorités coloniales françaises à l’époque, au moins 35 tirailleurs avaient trouvé la mort lors de ce massacre au camp de Thiaroye, près de Dakar, où ils étaient rassemblés. Un bilan sans doute très largement sous-estimé, affirme le comité de chercheurs auteurs du rapport. Selon eux, les « estimations les plus crédibles avancent les chiffres de 300 à 400 » morts.
Le traumatisme lié à ce massacre est toujours vif au Sénégal et dans les autres pays concernés. Ces tirailleurs étaient originaires de plusieurs pays ouest-africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Haute Volta - devenue aujourd’hui le Burkina Faso). Rapatriés après avoir combattu pour l’armée française en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale, ils réclamaient le paiement d’arriérés de soldes avant de rentrer chez eux.
Un nombre de morts sans doute dix fois plus important
Selon le bilan des autorités coloniales françaises à l’époque, au moins 35 tirailleurs avaient trouvé la mort lors de ce massacre au camp de Thiaroye, près de Dakar, où ils étaient rassemblés. Un bilan sans doute très largement sous-estimé, affirme le comité de chercheurs auteurs du rapport. Selon eux, les « estimations les plus crédibles avancent les chiffres de 300 à 400 » morts.