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Saly Portudal : Viol collectif et cambriolage brutal dans la villa d’une architecte béninoise


Rédigé le Jeudi 7 Août 2025 à 10:28 | Lu 93 fois Rédigé par


Une violente attaque s’est produite à la résidence « Les Diamantines » à Saly. Cambriolage, viol collectif, violence extrême : les détails d’un drame qui bouleverse la Petite-Côte.


 

La nuit du mardi 5 au mercredi 6 août 2025 a été marquée par une violence sans précédent à Saly Portudal, au sein de la résidence « Les Diamantines », située derrière le complexe hôtelier La Tanière. Ce qui devait être une nuit tranquille s’est transformé en cauchemar, lorsque des individus armés ont fait irruption dans la villa appartenant à l’architecte béninoise Lydia Assani, absente du pays au moment des faits.

Il est environ 2 heures du matin lorsque les assaillants, encagoulés et armés de fusils de chasse, de machettes et d’objets contondants, pénètrent dans la résidence. Les cinq vigiles chargés de la sécurité sont rapidement maîtrisés et ligotés avec violence. Les malfaiteurs se dirigent ensuite vers la maison principale, où dorment une domestique et une fillette de 7 ans.

Réveillées brutalement, les deux occupantes sont agressées. La peur pousse l’enfant à révéler l’emplacement du coffre-fort. À l’intérieur, les cambrioleurs découvrent plus de 10 millions de francs CFA en espèces, des bijoux en or et en diamant ainsi que des pierres précieuses. La villa est ensuite saccagée, chaque pièce fouillée avec acharnement.

Mais le cambriolage dégénère en acte de barbarie. Dans une autre chambre se trouve J. A. Ndiaye, 28 ans, fille adoptive de Mme Assani. Elle subit un viol collectif d’une rare violence de la part de cinq des assaillants. Traînée ensuite jusqu’à la cave, elle est de nouveau agressée sexuellement, loin de tout secours. Elle sera retrouvée inconsciente dans la cour arrière de la villa, dans un état critique.

Les malfaiteurs prennent ensuite la fuite à bord de la voiture de la propriétaire, une Ford Limited, qu’ils abandonnent quelques heures plus tard près de Nguékokh, probablement pour éviter une localisation par GPS.

Informée de la situation par les victimes elles-mêmes, Lydia Assani prévient aussitôt son chauffeur resté à Mbour. Ce dernier alerte les autorités locales, et une enquête est immédiatement ouverte par le commissariat de Saly, en collaboration avec la Brigade de recherches.

Les enregistrements du système de vidéosurveillance de la villa ont permis d’identifier plusieurs visages parmi les agresseurs. Des pistes sont en cours d’exploitation par les enquêteurs.

Les cinq vigiles, initialement suspectés de complicité, ont été placés en garde à vue avant d’être relâchés, leur implication directe n’ayant pas été confirmée.

Quant à J. A. Ndiaye, elle a été transférée dans une structure médicale spécialisée, où elle reçoit un suivi médical et psychologique.

dakaractu