Israël a annoncé avoir tué le chef militaire du Hezbollah lors d'une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth ce dimanche qui a visé un immeuble d'un quartier densément peuplé, faisant cinq morts selon les autorités libanaises. C'est le plus haut responsable du Hezbollah à être tué depuis la fin il y a près d'an de la guerre meurtrière qui a opposé le mouvement pro-iranien à Israël et dont il est sorti décapité.
« Il y a peu de temps, l’armée israélienne a attaqué le chef d’état-major du Hezbollah au cœur de Beyrouth, qui a dirigé le renforcement et l’armement de l’organisation terroriste », a indiqué le bureau de Benyamin Netanyahou dans un communiqué. Peu avant, l’armée israélienne avait déclaré avoir mené « une frappe précise visant un terroriste clé du Hezbollah à Beyrouth », ajoutant que de plus amples détails suivraient.
La frappe a touché les troisième et quatrième étages d’un immeuble de neuf étages, autour duquel des ambulances se sont rassemblées tandis que des secouristes inspectaient les appartements, a constaté sur place un journaliste de l’AFP. L’agence de presse officielle libanaise a rapporté « des blessés et des dégâts importants » dans cette zone densément peuplée.
Il s’agit de la première frappe sur la banlieue sud de Beyrouth depuis le 5 juin, et la cinquième depuis le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste entré en vigueur fin novembre 2024. Plus tôt dans la matinée, le premier ministre israélien avait prévenu que son pays ferait « tout ce qui est nécessaire » pour empêcher un renforcement du Hezbollah au Liban et du Hamas dans la bande de Gaza.
Israël a récemment intensifié ses frappes dans le sud du Liban, disant viser le groupe soutenu par l’Iran, qu’elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu. Les autorités libanaises accusent pour leur part régulièrement Israël de violer le cessez-le-feu en poursuivant ses frappes sur leur territoire et en continuant d’occuper cinq points stratégiques du sud du territoire libanais.
Les Etats-Unis font pression sur le gouvernement libanais pour qu’il oblige le Hezbollah, sorti très affaibli de son année de conflit avec Israël, à rendre ses armes conformément à l’accord de cessez-le-feu, ce que le groupe a jusqu’à présent refusé de faire.
Le président libanais Joseph Aoun a appelé dimanche la communauté internationale à « assumer ses responsabilités et d’intervenir sérieusement et avec force pour mettre fin aux attaques contre le Liban ». Le Hezbollah qui confirme qu’un de ses responsables était visé estime qu’Israël « franchit une nouvelle ligne rouge » avec cette attaque.
« Il y a peu de temps, l’armée israélienne a attaqué le chef d’état-major du Hezbollah au cœur de Beyrouth, qui a dirigé le renforcement et l’armement de l’organisation terroriste », a indiqué le bureau de Benyamin Netanyahou dans un communiqué. Peu avant, l’armée israélienne avait déclaré avoir mené « une frappe précise visant un terroriste clé du Hezbollah à Beyrouth », ajoutant que de plus amples détails suivraient.
La frappe a touché les troisième et quatrième étages d’un immeuble de neuf étages, autour duquel des ambulances se sont rassemblées tandis que des secouristes inspectaient les appartements, a constaté sur place un journaliste de l’AFP. L’agence de presse officielle libanaise a rapporté « des blessés et des dégâts importants » dans cette zone densément peuplée.
Il s’agit de la première frappe sur la banlieue sud de Beyrouth depuis le 5 juin, et la cinquième depuis le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste entré en vigueur fin novembre 2024. Plus tôt dans la matinée, le premier ministre israélien avait prévenu que son pays ferait « tout ce qui est nécessaire » pour empêcher un renforcement du Hezbollah au Liban et du Hamas dans la bande de Gaza.
Israël a récemment intensifié ses frappes dans le sud du Liban, disant viser le groupe soutenu par l’Iran, qu’elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu. Les autorités libanaises accusent pour leur part régulièrement Israël de violer le cessez-le-feu en poursuivant ses frappes sur leur territoire et en continuant d’occuper cinq points stratégiques du sud du territoire libanais.
Les Etats-Unis font pression sur le gouvernement libanais pour qu’il oblige le Hezbollah, sorti très affaibli de son année de conflit avec Israël, à rendre ses armes conformément à l’accord de cessez-le-feu, ce que le groupe a jusqu’à présent refusé de faire.
Le président libanais Joseph Aoun a appelé dimanche la communauté internationale à « assumer ses responsabilités et d’intervenir sérieusement et avec force pour mettre fin aux attaques contre le Liban ». Le Hezbollah qui confirme qu’un de ses responsables était visé estime qu’Israël « franchit une nouvelle ligne rouge » avec cette attaque.

