Selon la version rapportée par la police, tout a commencé lorsqu’un homme a contacté la victime par téléphone, prétextant une erreur de numéro.
De fil en aiguille, une relation amoureuse se serait installée entre eux, jusqu’à une première rencontre à la plage BCEAO.
Lors de ce rendez-vous, la jeune femme aurait refusé les avances sexuelles de son interlocuteur, déclenchant des tensions au sein du duo.
Quelques jours plus tard, le suspect aurait invité la victime à la Patte d’Oie, lui promettant une somme d’argent.
Mais sur place, il aurait de nouveau tenté d’obtenir des rapports sexuels.
Face au refus de la femme, l’homme aurait refusé de lui remettre l’argent, dans le but de la contraindre à céder.
Ce comportement aurait profondément choqué la victime, qui a pris ses distances.
La situation s’est aggravée lorsque l’homme a recontacté la victime pour lui annoncer qu’il détenait des vidéos d’elle à caractère obscène.
Selon le récit de la plaignante, il lui aurait menacé de les publier sur les réseaux sociaux si elle ne se rendait pas chez lui.
Le mis en cause aurait ajouté que ces vidéos lui provenaient d’un tiers avec lequel la femme aurait eu une relation passée.
Interpellé par les enquêteurs, le suspect a reconnu détenir les vidéos, affirmant toutefois les avoir obtenues dans un groupe WhatsApp où elles circulaient déjà.
Après audition, il a été déféré devant le parquet pour chantage et détention de contenus obscènes.

