
Le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé, mardi 2 septembre, la journée de partage intitulée « Dakar Métropole Internationale 2050 ».
À cette occasion, il a dénoncé l’urbanisation jugée « sauvage » de la capitale, affirmant que Dakar « doit être digne d’une capitale ». Selon lui, l’État mettra fin à cette pratique, en commençant par le projet Thiès Ville Nouvelle, où les aménagements seront gérés en amont avec les opérateurs privés avant toute construction.
Le chef du Gouvernement a qualifié la situation actuelle « d’anarchique » et estimé qu’elle nécessitait une refondation profonde. Il a expliqué que le président de la République, en accord avec le Gouvernement, a décidé d’un tournant historique dans la gouvernance urbaine. « Dakar a besoin d’un choc d’organisation, d’un acte de refondation », a-t-il déclaré, précisant que le projet ne se limite pas à l’édification d’immeubles ou de gratte-ciels, mais qu’il repose sur la restructuration des quartiers, la construction de logements conformes aux standards, ainsi que la mise en place d’équipements publics structurants.
Présenté comme un vaste plan de modernisation et de réorganisation, Dakar Métropole ambitionne également de développer des pôles économiques, culturels, éducatifs et portuaires.
La dimension écologique occupe une place centrale dans ce projet, avec la création de grands parcs, la réhabilitation de sites tels que Hann, Technopole et Keur Massar, la protection du littoral, ainsi que la promotion des transports propres comme les bateaux-taxis et le téléphérique Dakar-Gorée. « Dakar Ville verte ne sera pas un slogan, ce sera une réalité végétalisée, respirable et vivable », a conclu Ousmane Sonko.