Retour au tribunal. Libéré lundi, l’ex-président Nicolas Sarkozy sera jugé en appel dans l’affaire du financement libyen du 16 mars au 3 juin 2026, a annoncé ce jeudi la cour d’appel de Paris dans un communiqué. L’ancien chef de l’Etat a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.
Le tribunal de Paris l’avait reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a été incarcéré pendant trois semaines à la prison de la Santé à Paris, et libéré sous contrôle judiciaire lundi. Il clame son innocence.
Le parquet a fait appel pour presque tous les prévenus
Aux côtés de l’ancien président seront rejugées neuf autres personnes, parmi lesquelles figurent deux anciens proches collaborateurs, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi que l’intermédiaire Alexandre Djouhri, condamné à six ans de prison en première instance et incarcéré depuis. Le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé l’extinction de l’action publique pour l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mort en septembre au Liban, et pour un autre ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, qui avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans une procédure distincte.
Il avait aussi relaxé trois personnes, Eric Woerth, ancien ministre du Travail et du Budget sous Nicolas Sarkozy, et qui fut le trésorier de sa campagne présidentielle de 2007 ; Edouard Ullmo, un ancien vice-président exécutif d’Airbus ; et le Saoudien Ahmed Bugshan. Mais le Parquet national financier (PNF) a interjeté appel pour l’ensemble des prévenus, à l’exception d’Ahmed Bugshan. Lundi, quelques heures après sa sortie de prison, Nicolas Sarkozy a indiqué sur X qu’il allait préparer son procès en appel, afin de prouver son innocence. « La vérité triomphera », a-t-il assuré. Affaire à suivre.
Le tribunal de Paris l’avait reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a été incarcéré pendant trois semaines à la prison de la Santé à Paris, et libéré sous contrôle judiciaire lundi. Il clame son innocence.
Le parquet a fait appel pour presque tous les prévenus
Aux côtés de l’ancien président seront rejugées neuf autres personnes, parmi lesquelles figurent deux anciens proches collaborateurs, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi que l’intermédiaire Alexandre Djouhri, condamné à six ans de prison en première instance et incarcéré depuis. Le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé l’extinction de l’action publique pour l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mort en septembre au Liban, et pour un autre ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, qui avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans une procédure distincte.
Il avait aussi relaxé trois personnes, Eric Woerth, ancien ministre du Travail et du Budget sous Nicolas Sarkozy, et qui fut le trésorier de sa campagne présidentielle de 2007 ; Edouard Ullmo, un ancien vice-président exécutif d’Airbus ; et le Saoudien Ahmed Bugshan. Mais le Parquet national financier (PNF) a interjeté appel pour l’ensemble des prévenus, à l’exception d’Ahmed Bugshan. Lundi, quelques heures après sa sortie de prison, Nicolas Sarkozy a indiqué sur X qu’il allait préparer son procès en appel, afin de prouver son innocence. « La vérité triomphera », a-t-il assuré. Affaire à suivre.

