Selon les faits rapportés, en octobre dernier, D. Bodian avait servi une simple sauce de spaghetti à ses enfants, ne pouvant plus assurer des repas plus consistants. Mouhamed Bangoura, sans qualification professionnelle, a reproché à sa mère le manque de riz dans le plat et l’a violemment apostrophée.
Face à la peur, la veuve s’est retirée dans sa chambre, mais son fils l’a suivie et l’a agressée : coups de banc au genou, coups de poing, seau d’eau versé sur elle, avant de tenter de l’étrangler avec un morceau de tissu. Les cris de la victime ont alerté les voisins, qui sont intervenus et ont sauvé la vie de D. Bodian.
Le fils, interpellé et placé sous mandat de dépôt, a nié les violences lors de son procès, tout en reconnaissant une discussion avec sa mère à propos du repas. Il a également admis ne jamais contribuer aux dépenses familiales ni au bien-être de sa famille.
De son côté, D. Bodian a décrit devant le tribunal le calvaire qu’elle subit depuis des années : insultes, menaces, agressions répétées et humiliations publiques. Le procureur de la République a dénoncé un « comportement inacceptable et profondément irrespectueux » et a requis une peine de deux ans de prison ferme. Le délibéré est fixé au jeudi 18 décembre 2025.

