L’enquête a révélé que I. Coulibaly, fils biologique de la victime A. Coulibaly, avait collaboré avec K. Sidibé, chef du gang, ainsi que M. Konaté, K. Diarra et S. Camara pour simuler son propre kidnapping. Les escrocs ont ainsi réussi à soutirer de l’argent à son père en exploitant les liens familiaux. 
    
  
    
L’un des mis en cause, se faisant passer pour un certain M. Mballo, contacte A. Coulibaly pour l’informer que son fils se trouve au Maroc et risque d’être en danger s’il ne verse pas 1 500 000 francs CFA. Pris de panique, A. Coulibaly envoie d’abord 750 000 francs CFA. Quelques jours plus tard, K. Sidibé le menace à nouveau via WhatsApp, l’incitant à envoyer 500 000 francs supplémentaires. 
    
  
    
La supercherie est découverte lorsqu’I. Coulibaly contacte son père depuis un numéro espagnol pour simuler la poursuite de son kidnapping. Alerté, A. Coulibaly sollicite son fils aîné D. Coulibaly, basé en Espagne, qui révèle que l’appel prétendument espagnol provient en réalité du Sénégal. 
    
  
    
A. Coulibaly dépose alors plainte à Dakar auprès de la Section de recherches de Colobane. La piste mène à Malicounda, où le réseau est localisé et interpellé par la Brigade de recherches de Mbour. Les quatre escrocs, dont I. Coulibaly, sont déférés au Tribunal de Grande Instance de Mbour et placés sous mandat de dépôt. 
    
Cette affaire met en lumière les méthodes sophistiquées des réseaux d’escroquerie transnationaux et l’exploitation des liens familiaux pour parvenir à leurs fins criminelles. 
  
				 
  
 
			 
