La première frappe de drones a ciblé le village de Tangatta, commune de Tin-Aïcha, jeudi soir, vers 21h00. Selon plusieurs sources locales concordantes, une famille entière a été tuée : Aly Ag Mohamed Elmehdi, transporteur de 41 ans, sa femme Toraghite Walet Innabagor, 35 ans, et leurs cinq enfants âgés de 7, 9, 11, 13 et 15 ans.
Le bilan a été transmis par des ressortissants de la zone et confirmé par l'organisation locale de défense des droits humains CD-DPA (Collectif pour la défense des droits du peuple de l'Azawad).
Le lendemain, vendredi 14 novembre au soir, une seconde frappe de drones a visé, dans la même zone, un campement nomade à Albouhera, près de Gargando. Bilan : quatre femmes et deux nourrissons tués, selon plusieurs sources locales qui rapportent également trois blessés.
Le CD-DPA indique qu'à la suite de ces frappes, plusieurs dizaines de familles ont pris la fuite en direction de la Mauritanie voisine.
L'armée malienne n'a pas communiqué sur ces opérations et, sollicitée par RFI, n'a pas donné suite.
Les rebelles indépendantistes du FLA (Front de libération de l'Azawad) - en guerre contre l'armée malienne dans les régions du Nord - ont quant à eux réagi à ces deux frappes. Leur porte-parole Mohamed Elmaouloud Ramadane dénonce une attaque « délibérément dirigée contre des civils », dans « une logique de terreur et de représailles. »
Le bilan a été transmis par des ressortissants de la zone et confirmé par l'organisation locale de défense des droits humains CD-DPA (Collectif pour la défense des droits du peuple de l'Azawad).
Le lendemain, vendredi 14 novembre au soir, une seconde frappe de drones a visé, dans la même zone, un campement nomade à Albouhera, près de Gargando. Bilan : quatre femmes et deux nourrissons tués, selon plusieurs sources locales qui rapportent également trois blessés.
Le CD-DPA indique qu'à la suite de ces frappes, plusieurs dizaines de familles ont pris la fuite en direction de la Mauritanie voisine.
L'armée malienne n'a pas communiqué sur ces opérations et, sollicitée par RFI, n'a pas donné suite.
Les rebelles indépendantistes du FLA (Front de libération de l'Azawad) - en guerre contre l'armée malienne dans les régions du Nord - ont quant à eux réagi à ces deux frappes. Leur porte-parole Mohamed Elmaouloud Ramadane dénonce une attaque « délibérément dirigée contre des civils », dans « une logique de terreur et de représailles. »
