Le musée Chirac de Sarran connaît un mois d’octobre particulièrement agité. Victime d’un braquage le 12 octobre, puis d’un cambriolage le lendemain, le musée présentant 5.000 cadeaux diplomatiques de l’ancien président de la République Jacques Chirac a fait face à une prétendue agression d’un de ses vigiles. Sauf que tout était inventé ! Lundi, les gendarmes de Tulle (Corrèze) étaient intervenus après l’appel d’un agent de sécurité de 19 ans qui assurait avoir été victime d’une agression aux abords du musée. 
    
D’importantes recherches avaient été menées par les forces de l’ordre pour tenter de retrouver les fameux agresseurs. « Les investigations réalisées ayant permis d’exclure toute agression, l’homme (a) finalement été placé en garde à vue par la brigade de recherches de Tulle pour dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative », a expliqué le procureur François Tessier, confirmant des informations du quotidien La Montagne. 
    
Le magistrat n’a pas souhaité s’exprimer sur les motivations de cette « dénonciation de délit imaginaire » par le mis en cause. Jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire pendant deux ans. 
    
Cette affaire fait suite à deux vols successifs survenus dans ce même musée : un braquage le 12 octobre - quatre suspects ont été mis en examen pour le vol d’environ 300 euros dans la caisse du musée et d’une montre de collection. Et, le surlendemain, un cambriolage dont le butin est estimé à environ un million d’euros, selon une source proche du dossier. 
  
				 
 
  
 
			  
 
			  

 
					  
					  
					  
					 