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Le Sénégal retire le captopril du traitement de l’hypertension pour privilégier des options plus sûres


Rédigé le Jeudi 5 Juin 2025 à 07:05 | Lu 65 fois Rédigé par


Le ministère de la Santé annonce le retrait du captopril dans le traitement de l’hypertension artérielle, remplacé par des médicaments plus efficaces selon les dernières recommandations.


 

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a annoncé ce mardi une évolution majeure dans la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA), avec le retrait officiel du captopril des traitements recommandés. Ce médicament, auparavant utilisé pour dilater les vaisseaux sanguins et réduire la pression artérielle, est désormais remplacé par des alternatives jugées plus performantes et plus sûres.

Dans un communiqué parvenu à l’APS, le ministère explique que cette décision s’appuie sur les conclusions de recherches scientifiques récentes. Ces dernières ont mis en avant un meilleur rapport bénéfice/risque chez d'autres catégories de médicaments, notamment les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC, hors captopril), les sartans et les inhibiteurs calciques.

Cette mesure s’inscrit dans une réforme globale de la stratégie nationale de lutte contre l’HTA, le diabète, les urgences cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux. De nouveaux protocoles de soins ont été élaborés en collaboration avec des experts sénégalais, intégrant les dernières recommandations scientifiques tout en tenant compte des réalités locales.

Le ministère encourage l’ensemble des professionnels de santé à s’approprier ces nouvelles directives et à les appliquer dans leur pratique quotidienne. Il appelle également les structures sanitaires à en assurer une large diffusion et un suivi rigoureux.

L’hypertension artérielle reste l’une des premières causes de complications cardiovasculaires dans le pays. Qualifiée de « tueur silencieux », cette pathologie affecte une large part de la population et augmente considérablement les risques de maladies graves : jusqu’à 9 fois pour les AVC, 5 fois pour l’insuffisance cardiaque, et 3 fois pour les infarctus du myocarde.

En modernisant les lignes de traitement, le ministère ambitionne de mieux prévenir ces complications et d’améliorer la qualité de vie des patients hypertendus.




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