Mais une fois arrivé à Saly-Carrefour, dans un appartement transformé en bureau QNET, la réalité s’est imposée à lui comme un choc. On lui proposa d’acheter un produit censé lui rapporter 150 000 FCFA par semaine, mais à une condition : recruter six autres personnes.
D. B se sentit piégé. Chaque jour, il voyait ses espoirs s’éloigner, enfermé dans un système qui lui promettait richesse et liberté mais qui ne livrait que tromperie et pression.
C’est alors qu’une décision courageuse s’imposa : porter plainte. Grâce à sa démarche, les autorités locales ont pu intervenir. Une opération policière, menée a permis d’interpeller dix-huit individus impliqués et de fermer le bureau QNET. Les principaux responsables, y compris I. L et B. M, ont été arrêtés.
Mais ce n’était pas la fin de l’angoisse. D B raconte que certains jeunes, victimes de ces réseaux, sont envoyés jusqu’au Ghana, séduits par la promesse d’un emploi ou d’une formation. Le trajet est long, incertain, et parfois dangereux. Des histoires tragiques comme celles de Cheikh Touré ou Alassane Diallo montrent que les dangers sont réels et qu’il faut rester vigilant.
Aujourd’hui, D B. est libre, mais son témoignage reste un avertissement : derrière les promesses de richesse rapide, certains réseaux exploitent la vulnérabilité des jeunes. Les autorités sénégalaises sont appelées à agir pour protéger les victimes et démanteler ces filières.

