À Sicap Liberté 3, quartier populaire de Dakar, la vie suit son cours entre salutations de voisins et rires d’enfants. Mais derrière une façade paisible, une histoire de douleur et d’injustice déchire une famille.
Aissatou Diatta, veuve depuis 2022, y vivait avec ses quatre enfants. Leur maison familiale, symbole de stabilité après la perte du père, s’est transformée en champ de bataille.
« On m’a proposé deux millions pour ma part… Deux millions pour une maison qui vaut vingt ! Je ne pouvais pas accepter », confie-t-elle, la voix brisée.
Avant son décès, le mari d’Aissatou se querellait souvent avec sa sœur au sujet de la maison héritée de leurs parents. Des disputes fréquentes, bruyantes, connues de tout le voisinage.
Après sa mort, les rancunes n’ont pas disparu. Au contraire, elles se sont aggravées.
« Mon mari disait toujours : “Ma sœur veut tout contrôler.” Je pensais qu’après sa mort, la famille allait nous protéger. J’avais tort », soupire Aissatou.
Tout bascula un matin. La belle-sœur d’Aissatou se présenta, accompagnée d’hommes venus la faire partir.
«Les enfants pleuraient, nos affaires étaient jetées dehors », raconte-t-elle en essuyant ses larmes.
L’objectif : la faire signer un document de cession de part. Une signature qu’elle a toujours refusée.
« Mon mari avait sa part. Moi, j’ai mes droits. Je ne laisserai pas passer ça », répète-t-elle avec détermination.
Les quatre enfants, portent aujourd’hui le poids de cette crise. Depuis l’expulsion, ils peinent à dormir, refusent de manger et craignent de retourner à la maison.
Pour Aissatou, il ne s’agit plus seulement de défendre une maison, mais de sauver ses enfants du traumatisme d’une injustice familiale.
« Je ne peux pas attendre. Mes enfants ne doivent pas payer pour ces conflits », déclare-t-elle, le regard déterminé.
« Vous n’aurez pas ce que vous voulez, pas tant que j’aurai la force de protéger mes enfants », lui a répondu Aissatou, courageuse malgré la peur.
« Pour mes enfants, je vais me battre jusqu’au bout. Nous avons le droit de rester ici », assure-t-elle.
Son histoire, malheureusement, n’est pas un cas isolé. Au Sénégal, les litiges familiaux liés à l’héritage continuent de briser des vies, souvent au détriment des femmes et des enfants.
Aissatou Diatta, veuve depuis 2022, y vivait avec ses quatre enfants. Leur maison familiale, symbole de stabilité après la perte du père, s’est transformée en champ de bataille.
« On m’a proposé deux millions pour ma part… Deux millions pour une maison qui vaut vingt ! Je ne pouvais pas accepter », confie-t-elle, la voix brisée.
Avant son décès, le mari d’Aissatou se querellait souvent avec sa sœur au sujet de la maison héritée de leurs parents. Des disputes fréquentes, bruyantes, connues de tout le voisinage.
Après sa mort, les rancunes n’ont pas disparu. Au contraire, elles se sont aggravées.
« Mon mari disait toujours : “Ma sœur veut tout contrôler.” Je pensais qu’après sa mort, la famille allait nous protéger. J’avais tort », soupire Aissatou.
Tout bascula un matin. La belle-sœur d’Aissatou se présenta, accompagnée d’hommes venus la faire partir.
«Les enfants pleuraient, nos affaires étaient jetées dehors », raconte-t-elle en essuyant ses larmes.
L’objectif : la faire signer un document de cession de part. Une signature qu’elle a toujours refusée.
« Mon mari avait sa part. Moi, j’ai mes droits. Je ne laisserai pas passer ça », répète-t-elle avec détermination.
Les quatre enfants, portent aujourd’hui le poids de cette crise. Depuis l’expulsion, ils peinent à dormir, refusent de manger et craignent de retourner à la maison.
Pour Aissatou, il ne s’agit plus seulement de défendre une maison, mais de sauver ses enfants du traumatisme d’une injustice familiale.
« Je ne peux pas attendre. Mes enfants ne doivent pas payer pour ces conflits », déclare-t-elle, le regard déterminé.
« Vous n’aurez pas ce que vous voulez, pas tant que j’aurai la force de protéger mes enfants », lui a répondu Aissatou, courageuse malgré la peur.
« Pour mes enfants, je vais me battre jusqu’au bout. Nous avons le droit de rester ici », assure-t-elle.
Son histoire, malheureusement, n’est pas un cas isolé. Au Sénégal, les litiges familiaux liés à l’héritage continuent de briser des vies, souvent au détriment des femmes et des enfants.

